Zero Hour // Saison 1. Episode 3. Pendulum.
Je crois que Paul Sheuring est un fanatique assez impressionnant. Il fallait quand même trouver l'idée de transformer Einstein et ses formules pour intégrer le tout dans la
série. Je trouve ça quand même très peu réaliste et tiré par les cheveux. Cette série est plus que perfectible, bourrée de séquences mornes et sans vie. Je trouve dommage que Zero
Hour n'aille pas vers quelque chose de complexe mais aussi de réellement passionnant. J'ai plus l'impression qu'il s'agit d'un pot pourri de tout ce qu'il a pu se faire ou se dire sur la
fin du monde. Entre le début des 10 Plaies d'Egypte à la fin de l'épisode précédent, ou encore l'intégration d'une formule d'Einstein sois disante impossible à retrouver et que notre équipe va
décoder en deux temps trois mouvements (vous croyez vraiment que la craie reste sur un tableau blanc combien de temps ? Car plus de cinquante ans, je n'y crois pas le moins du monde).
Zero Hour continue donc de tenter de nous surprendre avec les diverses ramifications de son histoire. Tout est loin d'être réellement passionnant.
Je pense bien évidemment à la quête pour ces horloges. J'ai bien l'impression que nous allons voir cela dans les treize épisodes que compose cette première saison, et qu'ils n'auront même pas
fini de mettre la main sur ces horloges avant la fin de la saison (et accessoirement de la série vu les scores d'audience particulièrement mauvais). J'ai de plus en plus de mal avec certains
personnages comme Beck par exemple. Carmen Ejogo est une assez mauvaise actrice mais cela va de pair avec les castings des séries de Paul Sheuring. Dans
Prison Break, je ne compte plus le nombre de mauvais acteurs (le tout était rattrapé par des bonnes intrigues, surtout durant sa première saison). Zero Hour
tente également de nous parler dans des flashbacks ronflants de Hank et de Laila. Les deux forment un couple particulièrement ennuyeux. Leurs divers jeux qui permettent ensuite de créer des
raccourcis scénaristiques bien trop simplistes me font hurler de rire.
Note : 3/10. En bref, flashbacks ennuyeux et ridicule (qui n'ont rien à envier à ceux de Missing), intrigues rocambolesques et débiles, Anthony Edwards en pleine noyade dans un rôle qu'il peine à maintenir hors de l'eau.