La start-up new yorkaise SiGNa Chemistry développe des piles à combustible fonctionnant avec de l’eau ou de l’urine. L’armée américaine teste cette nouvelle technologie afin d’alléger l’équipement des soldats.
La société SiGNa Chemistry fabrique des mini-piles à combustible qui rechargent notamment les smartphones.
La start-up teste sa technologie avec l’armée américaine. Sur les champs de bataille, pour alimenter ces piles, il suffira d’une minuscule cartouche à hydrogène chimique et un peu d’eau ou d’urine. Lampes de poche, équipements informatiques, dispositifs de vision et de visées nocturnes pourront être rechargés en milieux hostiles.
Les piles à combustibles sont non toxiques, n’ont pas besoin d’être rechargées, et se manipulent en toute sécurité. L’ajout d’eau ou d’urine déclenche une réaction chimique qui génère instantanément de l’électricité.
Le PDG, Michael Lefenfeld, souligne qu’en adoptant cette technologie, les équipements des soldats seraient allégés de 11 kilos.
La diminution voire l’élimination des combustibles fossiles simplifie la logistique de guerre, réduit les coûts de maintenance et élimine le risque d’attaque contre les convois de carburant. Le choix de l’énergie verte est donc bien tactique.
Cette nouvelle technologie a été présentée aux Etats-Unis au mois de janvier, au Consumer Electronics Show de Las Vegas, sous la forme d’un chargeur de smartphone fonctionnant avec une pile à combustible.
Les cartouches ont une durée de conservation illimitée et peuvent être expédiées et stockées pendant de longues périodes sans aucun risque. Cette spécificité résulte d’une poudre de sodium inventée par SiGNa Chemistry. La poudre libère de l’hydrogène lorsqu’elle réagit à l’eau ou à l’urine tout en étant parfaitement stable.
La start-up new-yorkaise travaille actuellement avec ses partenaires pour fabriquer des produits de plus grande capacité afin de recharger des IPad ou des ordinateurs portables.