Monday Mornings // Saison 1. Episode 4. Forks Over Knives.
L'épisode précédent était un épisode très centré sur l'émotion. J'avais beaucoup aimé et c'était à ce genre l'épisode le plus réussi de Monday Mornings. Bien que cette dernière
ne soit pas parfaite, je trouve qu'elle a constamment le bon mot, constamment la bonne séquence au bon moment et puis c'est quelque chose de classique mais de complexe à la fois. "Forks
Over Knives" nous prouve une fois de plus que les divers personnages de la série ont des choses à raconter. Ce n'est pas anodin de voir à quel point Monday Mornings a
bien évolué. Après s'être concentré sur Tyler et Sung, maintenant c'est au tour de Tina de se retrouver au centre des attentions. J'aime bien Jennifer Finnigan (même si elle
était encore plus intéressante dans une série comme Close to Home ou encore Better with You). Mais elle était malgré tout très touchante dans Monday
Mornings. Et j'avais bien aimé cette idée. Il fallait qu'elle soit face à ses actions, face à sa vie privée. Car justement, la vie privée est aussi importante dans la vie des médecins.
La question que Hooden pose à Tina est justifiée : où en est son mariage.
Car quand on est médecin, on doit faire un travail de précision, et l'on n'a pas le droit à l'erreur. Du coup, quand notre vie personnelle va mal, il faut faire d'autant plus attention. Tina se
retrouve donc confrontée à tout cela face à ses collègues, afin de parler de Benjamin, un patient avec un grave trouble obsessionnel compulsif. Elle veut l'approbation pour une opération. Hooten
est quelqu'un de plus en plus intéressant. Car ce que j'aime bien justement dans Monday Mornings c'est la place d'Hooten. Il pose les questions qui dérangent les médecins mais
uniquement dans le but de faire en sorte qu'ils ne fassent pas d'erreur. Après tout, il a bien raison car imaginez vous vous retrouvez entre les mains de Tina et sa vie sentimentale part en
lambeaux. J'aurais peur pour ma vie. Nous allons aussi revenir sur le cas de Sung dans le précédent épisode. Monday Mornings parle des conséquences judiciaires des divers cas
médicaux. On revient donc aux premiers amours de David E. Kelley (qui a crée une bonne flopée de séries judiciaires - mais aussi médicales - ).
Note : 5.5/10. En bref, une histoire toujours aussi bien gérée, des personnages touchants et un ensemble cohérent. Le mélange médical, vie privée et judiciaire.