Cette semaine mon attention tombe sur Nouveau
scandale alimentaire, il y a du porc dans le DSK. Pour des raisons
apparemment alimentaires, l’intellectuelle Marcela Iacub dévoilait la rusticité
de DSK et de ses mœurs sexuelles. J’ai pensé d’abord que le pauvre DSK était
une illustration de ce que l’on est toujours puni par là par où on a pêché. D’ailleurs,
il se plaignait que sa confiance ait été trahie par celle qui l’avait séduit.
DSK en rosière abusée par un pervers. C’était inattendu.
Mais j’ai trouvé plus intéressant. Je crois me souvenir que France
Culture a présenté Marcela Iacub comme une égérie de la lutte pour la
libération de la femme. Le meilleur monde s’affronterait donc. Cette affaire
lèverait elle enfin un pan de voile sur la vie de notre élite ? Malheureusement, le pan est vite retombé. On a immédiatement
entendu dire que l’affaire était abjecte, que la presse française était atteinte du mal anglais. Dommage. Je crois que les Anglo-saxons ont raison. Le citoyen doit être
informé de qui sont ceux qui veulent le diriger. Comme pour les plats préparés,
il faut de la traçabilité en politique. Le plus intéressant n’est d’ailleurs
pas tant leur vie privée que l’hypocrisie qu’elle peut révéler.
Et j’ajoute que l’omerta qui protège notre classe dirigeante
n’est pas bonne pour elle. Car, sachant que ses turpitudes seront cachées, elle
est encouragée à se laisser aller au vice.