
House of Cards // Saison 1. Episodes 8 et 9. Chapter Eight / Chapter Nine.
Avec ces deux nouveaux épisodes de House of Cards me je suis demandé où voulait réellement aller la série et pourquoi Sharon Stone n'est pas dans la série. Pour
cette dernière question que je me suis posé, il est vrai que Sharon Stone est une excellente actrice qui aurait une place toute trouvée dans cette ambiance feutrée et assez
libérée (sexuellement). Quand par exemple Janine nous apprend que pour avoir des informations intéressantes elle a couché avec plusieurs hommes politiques ou de leur entourage. J'ai trouvé ça
magnifique car Constance Zimmer dit ça avec une telle décontraction. C'est le genre de chose qui sort classe de la bouche de Sharon Stone. Je regrette tellement qu'elle ne fasse
pas de série (bien que sa dernière apparition en date dans SVU était brillante…). Elle ne doit certainement pas oser s'investir dans une série (il est vrai que c'est plusieurs
mois de travail, alors que ses Direct to DVD ne lui prenne guère de son temps chaque année).
Assez bavasser, retournons à House of Cards. Bien que Zoe Barnes soit presque absente de "Chapter Eight", c'est au tour de Claire Underwood de prendre une place
toute trouvée dans la série. Le personnage de Robin Wright prend une ampleur intéressante dans ces deux chapitres. Je suis certain que c'est elle qui a trahi Francis et qui ne
lui a pas permis d'avoir son projet de loi voté au Congrès. Disons qu'elle est une femme forte, qu'elle sait ce qu'elle veut et surtout qui sait ce que fait son mari dans son dos. Cela ne
m'étonnerait pas. D'autant plus que sa dernière phrase de dialogue était dise sur un ton particulièrement vendeur. Mais Robin Wright se dévoile au fur et à mesure que les
épisodes passent. Son personnage prend alors de l'envergure et surtout devient d'autant plus passionnant. Autrefois femme aux bras de son mari, elle nous montre qu'elle est indépendante et
qu'elle a elle aussi les moyens de faire bouger les choses. Je suppose que ce n'est qu'une bataille qui vient de débuter mais j'aime bien l'idée.


Et c'est pour cela que j'aime bien Kevin Spacey dans le rôle de Francis Underwood. Pendant ce temps, il va avoir une librairie à son nom à son ancienne école militaire. Un moyen de le gratifier de quelque chose qu'il ne semble pas mérité. C'est en tout cas ce que je ressens quand je vois à quel point House of Cards nous montre d'épisodes en épisodes que Francis est un pourri. Pendant ce temps, House of Cards doit bien évidemment nous parler un peu plus de Peter Russo. Alors qu'il tente de reconquérir sa ville natale, et son soutien, je trouve que Corey Stoll (sans moustache bien évidemment - l'un des pires souvenirs de Law & Order Los Angeles -) s'impose de plus en plus comme un acteur multitâche dans cette série. C'est fou mais plus les épisodes passent plus il évolue. Cela permet de tempérer avec le reste des personnages qui avancent à pas de tortues. Et puis il faut bien avouer que son personnage gravi les marches des élections avec beaucoup de facilité.


Note : 7.5/10 et 8/10. En bref, de solides dialogues et des personnages qui s'imposent.