Once Upon a Time // Saison 2. Episode 15. The Queen is Dead.
Et si Snow devait devenir ce qu'elle a toujours refusé d'être ? C'est à cette grande question que l'épisode nous emmène. Certains avaient été déçu par l'épisode précédent, le trouvant trop
prévisible (ce qui n'avait pas été mon cas) mais je suppose qu'ils seront tous réconciliés avec Once Upon a Time avec ce nouvel épisode. La série avait bien besoin d'un coup de
fouet. Si l'épisode précédent jouait les entremetteurs entre Gold et son fils - découvrant par la même occasion que Henry était son petit fils qu'il avait dit vouloir tuer - , cet épisode permet
de revenir sur une histoire vieille comme le monde : Snow et la mort de sa mère. A Storybrook, nous allons donc voir que Cora avait empoisonné la mère de Snow et avait ensuite fait en sorte que
Snow croit qu'elle puisse la sauver. L'histoire était rondement bien menée, surtout que c'est la première fois depuis un bout de temps que le monde des contes de fées ne
m'assomme pas façon Belle au Bois Dormant.
Il était intéressant de comprendre comment tout cela s'est déroulé, et surtout ce qui a forgé le caractère de Snow. La perte de sa mère fût dévastateur, d'autant plus pour le roi. Si Cora a tué
la mère de Snow, c'est uniquement pour que sa fille, Regina, devienne Reine à son tour. Nous allons également faire la connaissance de Johanna, la servante de Snow. J'ai trouvé amusant le fait
qu'elle soit incarnée par Lesley Nicol (Mrs Patmore dans Dowton Abbey). En tout cas c'est un joli clin d'oeil. De même que l'apparition de Rena
Sofer (Melrose Place, Heroes) dans le rôle de la Reine Eva. De retour à Storybrooke, Regina et Cora sont toujours à la recherche de la
dague de Rumple. Mais c'est également le cas pour Snow et Charming. Bien que ces deux derniers ne soient pas les personnages les plus passionnants de
Once Upon a Time (et c'est bien dommage), ils trouvent leur salut dans leurs séquences plus touchantes. Ils permettent à la série de rester suffisamment humaine finalement.

Bien évidemment, je me doute que cela ne s'arrête à ce que l'on a déjà vu dans cet épisode mais j'aime bien voir Hook dans des situations différentes. Bien évidemment que Neal sait conduire un bâteau de pirates, c'est Peter Pan (et que si l'on connait son passé - que l'on devrait voir dans le prochain épisode je suppose -), on comprend mieux. Surtout qu'il dit connaitre Hook, donc comment encore douter de cela. Ce serait quand même amusant que le plus grand nemesis de Hook à Neverland soit également le fils de son plus grand nemesis dans le monde des contes de fées. New York est une escale sympathique mais qui devra rapidement prendre fin car je préfère bien sûr tout le monde dans le monde des contes.
Note : 8.5/10. En bref, un épisode rythmé, intéressant et surtout prouvant encore que la série sait où elle va et comment elle veut y aller.