Il a commencé par le traité Sarkozy qu’il a fait voter sans en modifier un mot, il a poursuivi ce matin en présentant la loi MEDEF au Conseil des Ministres, une loi dont une des conséquences prévisibles est ni plus ni moins que la destruction de notre système de sécurité sociale.
Mais en bon petit soldat du monde de la finance internationale François Hollande ne compte pas en rester là. C’est maintenant les retraités qui sont dans son viseur et en particulier le montant de leur retraite qui ne devrait plus être indexé sur l’inflation. Comme quoi, avec Hollande le changement c’est pour demain, et grâce à lui, plus tu seras vieux, plus tu seras pauvre.
Voilà qui n’était pas dans son programme, du moins celui qu’il a présenté pour se faire élire, mais les ordres viennent d’en haut : on se souvient comment nos ministres sont revenus de Bruxelles le 22 février dernier, frétillants comme des premiers de la classe qui viennent d’échapper à une punition. En effet, leur 10 milliards d’euros d’erreur dans leur budget ne leur a valu qu’un froncement de sourcil de la Commission Européenne, juste histoire de maintenir la pression sur eux.
Mais au retour de Bruxelles, la feuille de route était claire, il fallait “accélerer les réformes”, ce qui dans le language des puissants veux dire continuer à retirer au petit peuple tout ce qu’il a pu réussir à acquérir par la lutte depuis le XIXeme siècle.
La suite ne s’est pas fait attendre dès le 25 février une commission chargée de “réfléchir” sur les retraites était mise en place. On connait déjà la suite : travailler plus longtemps pour des retraites de plus en plus minces.
Vous avez aimé la Grèce pour les vacances, François Hollande est sa bande vont l’amener chez nous toute l’année.
Article publié initialement sur “Ces nuls qui nous gouvernent”
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