Comment répondre à cette question ? Comment ? Me demander si tu dois encore me publier. C’est question restera sans réponse. Ici, dans cet espace je glisse une empreinte, j’y glisse mon parcours, mes douleurs, mes peines, mes joies, et pourtant je ne me dévoile pas vraiment.
Tu sais depuis trois ans j’ai une philosophie de vie. Un truc con. Je fonctionne à l’envie. Pour moi et pour les autres. Il ne faut jamais rien attendre des autres. C’est une idée mais il n’est pas simple de s’y conformer, j’ai souvent du mal et puis étant entière j’aime la réciprocité. Pourtant je n’ai plus envie d’attendre les autres. Je suis une communicante, c’est ainsi, c’est comme ça et c’est dans mon ADN.
Alors je fonctionne à l’envie. Je tranche. Si tu ne veux pas me joindre, pas me voir, tant pis ce n’est pas grave, je n’irais pas courir derrière toi, pour autant je ne viendrais pas te juger, c’est ton choix, ton envie, ton désir, je ne juge pas l’humain, juste une situation. Je fonctionne ainsi depuis quelques années, avec mes amies, avec mes anciennes amies, mes anciens contacts, certains comprennent, les autres… les autres… ils ne se retournent pas, ils tracent la route et au final ce n’est pas pour autant qu’ils reviennent vers moi, pour me donner des nouvelles, entendre le son de ma voix, juste profiter de moi quelques minutes ou quelques heures.
Et souvent le temps me donne raison, et je déteste ça. Je ne suis pas une femme de certitude. Je n’aime pas les certitudes. Mais le temps me donne raison, l’envie quand elle n’est pas au rendez-vous il ne faut pas la chercher, il faut laisser les gens dans les wagons et quitter la gare.
Moi, tu vois, je voyage.
Et toi ? Tu cherches encore à savoir si tu dois me publier… tu le sais bien que tu continueras, tu veux savoir et connaître mon secret et l’épilogue de mon voyage, de mon histoire, de mon parcours. Cette fois le temps ne me prouvera pas que j’ai raison, la raison étant la publication de ma chronique. Je suis du chewing gum Leshaker, comme dirais...
« Si j'avais le cœur dur comme de la pierre - J'embrasserais tous les garçons de la Terre - Mais moi j'ai le cœur comme du chewing gum - Tu me goûtes et je te colle »... Brigitte.