Réplique à l’article de Pascal Forget, du Journal de Montréal

Le 28 février dernier, le chroniqueur Pascal Forget écrivait dans le Journal de Montréal un article dévastateur au sujet de la liseuse de livres numériques des Éditions Dédicaces, et ceci avec un empressement inégalé, sans vraiment avoir pu tester adéquatement notre liseuse. En effet, celui-ci a reçu l’appareil le 22 février dernier à son retour de vacances. Dès le lendemain matin – à 11h37 – il nous écrivait par courriel pour nous dire qu’il ne « pourra pas recommander chaudement notre liseuse ». Or, 5 jours plus tard, il publiait un article dans le Journal de Montréal (un des plus importants quotidiens du Québec) pour descendre systématiquement notre produit, et ceci sans aucune nuance, ni aucun discernement !

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Lorsque M. Forget nous a retourné l’appareil, c’est à peine si le plastique protecteur avait été retiré, alors que le chroniqueur écrit dans son article que « l’écran est d’une qualité et d’une résolution bien inférieure à celles des vrais lecteurs de livres électroniques ». Mais qu’est-ce qu’un vrai lecteur de livres numériques exactement ?! Comment peut-il affirmer que la qualité de notre écran est inférieure, alors que c’est un écran HD en couleur. De plus, M. Forget dénigre ouvertement les livres de nos auteurs (Québécois, Français, Belge, Suisse, Africains,…) et termine son article avec la note « Mauvaise liseuse« , en prenant bien soin d’ajouter un « Bonhomme sourire« , comme s’il se moquait de nous. A-t-il eu le temps de lire tous les ouvrages de notre maison d’édition pour s’en faire une si médiocre opinion ? Nous en doutons vu l’empressement qu’il a pris à écrire son article !

Pascal Forget écrit que l’autonomie de notre appareil est de seulement 5 heures, ce qui est faux. Il est bien indiqué sur notre site et sur l’emballage du produit que l’autonomie de la liseuse est de 9 heures pour la lecture et de 4 heures pour la vidéo. Évidemment, ceci dépend toujours de l’usage qu’on en fait.

Il va sans dire que Pascal Forget utilise des propos dénigrants à l’encontre de notre liseuse numérique, ce qui nuit considérablement à notre produit, à l’ensemble des Éditions Dédicaces, et directement à tous nos auteurs. Sans aucune raison valable, l’article de M. Forget a un effet très néfaste sur nos ventes passées, présentes et futures, ce qui nuit gravement à notre entreprise. Il n’a fait preuve d’aucun jugement, ni d’aucun discernement, lorsqu’il a écrit son article lapidaire. Nous sommes la première maison d’édition à mettre sur le marché sa propre liseuse de livres numériques. De plus, nous sommes une jeune entreprise québécoise qui ose apporter de l’innovation dans le milieu de la littérature et de l’édition au Québec et ailleurs, et ceci, sans aucune subvention gouvernementale. Cela méritait d’être rapporté.

- Remise de notre liseuse numérique lors du Filmed in Utah Awards, aux États-Unis -

Nous demandons donc réparation à la Direction du Journal de Montréal. Nous demandons qu’un nouvel article soit écrit par un autre journaliste que Monsieur Forget. Cet article devra paraître en très bonne place dans le journal, soit le weekend, et le plus rapidement possible. Ceci dit, il ne serait pas étonnant que la Présidente et éditrice du Journal de Montréal, Madame Lyne Robitaille, reçoive d’ici les prochains jours des dizaines de courriers d’indigna- tion en provenance de plusieurs pays. En effet, l’article de Pascal Forget a causé un fort émoi, et un tort immense, non seulement à notre entreprise, mais aussi à des dizaines d’auteurs situés un peu partout à travers le monde.

Il est important de noter que le Journal de Montréal est lu dans d’autres parties du Canada, et jusqu’en Floride où des milliers de Québécois y séjournent en permanence. L’effet de cet article est donc dévastateur, et ceci à plusieurs niveaux.

Signé : Guy Boulianne
Président directeur-général
Éditions Dédicaces inc.

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