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Test flash : montre connectée I’m Watch

Publié le 08 mars 2013 par Brokenbird @JournalDuGeek

Aujourd’hui, Android ne se cantonne plus qu’aux mobiles et aux tablettes. Différentes machines utilisent l’OS de Google, comme des montres. Les montres Android ont d’ailleurs le vent en poupe. Le constructeur italien I’m Watch est sans doute l’un des plus connus, ou du moins celui qui a généré le plus de buzz. Mais sa montre au fort potentiel est-elle réellement une machine performante et surtout utile ? Pas tant que ça, explications…

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Design

La première chose qui frappe sur la I’m Watch, c’est son design cheap. La montre dispose d’un écran 1,54 pouce qui sert de cadran et d’interface. Elle est entourée d’une coque Unibody en aluminium. Sur les côtés, nous retrouvons deux minis haut-parleurs, une prise Jack 3,5 mm ainsi qu’un bouton d’allumage. Jusqu’ici, tout va bien. Mais le design est gâché par un bracelet en silicone des plus cheap. Ici, le modèle testé est jaune. Mais même en noir, ce bracelet donne un air bas de gamme à la montre. Les deux jointures en aluminium ne viennent pas sauver le tout. Il est vraiment dommage d’avoir opté pour ce matériau alors que la montre se veut chic. Le bracelet est beaucoup trop large (3,2 cm !) et contribue à l’aspect énorme de la machine. L’écran, lui, est également assez gros pour un poignet. En clair, si vous mettez la montre, vous ne verrez que ça. Dernier point, la montre ne pèse que 70 grammes, un poids qui a le mérite de ne pas être excessif. C’est réellement ses dimensions de 55 x 40 x 9 mm au niveau de l’écran et son bracelet beaucoup trop large qui viennent tout gâcher.

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Caractéristiques

Comme évoquée plus haut, la montre dispose d’un écran 1,54 pouce. Il est recouvert d’une glace résistante aux rayures et aux chocs d’une définition de 240 X 240 pixels. Une définition qui laisse à désirer même sur un écran de cette taille. La I’m Watch est équipée d’un processeur IMX233, de 128Mo de RAM, d’un espace de stockage de 4 Go, du Bluetooth 2. Le tout tourne sous Android Gingerbread 2.1 doté d’une surcouche made in I’m Watch. Des caractéristiques modestes pour une montre qui ne se veut pas un monstre de performance, mais bien une extension de votre smartphone.

Utilisation

Soyons clair, I’m Watch est une horreur à utiliser. Certes, les menus sont plutôt fluides, mais des erreurs de conception impardonnables viennent gâcher le tout. Par exemple, I’m Watch ne dispose que d’un seul bouton sur le côté droit, qui sert à tout. Il faudra ainsi le presser pour allumer la montre, mais aussi pour revenir en home alors que vous êtes dans une application. Une interface peu pratique qui est un sérieux handicap, la montre étant censée nous faciliter la vie. De même, la connexion Bluetooth est assez laborieuse au lancement, puisque vous devrez la resynchroniser à chaque fois que vous la rallumerez. De plus, vous devrez vous inscrire au service I’m Cloud du constructeur pour faire fonctionner la montre. Cerise sur le gâteau, la connexion se perd souvent entre votre mobile et l’appareil, ce qui vous obligera à la reconnecter constamment.

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Mais d’autres défauts viennent gâcher le tableau, et ils sont imputables au concept lui-même. En effet, il est possible d’importer vos contacts dans le terminal, mais il s’avère beaucoup plus pratique de les chercher directement sur votre smartphone. Pourquoi ? Ă€ cause de la taille de l’écran. Celui-ci est assez minuscule et pour peu que vous ayez de gros doigts boudinés, vous devrez vous y rependre à deux fois avant de composer un numéro. De même, l’écoute de musique se fait via des écouteurs branchés directement sur la prise Jack de la montre. Pas pratique pour un sou. Enfin, les haut-parleurs sont d’une qualité assez médiocre, et vous abandonnerez de suite l’idée d’écouter votre musique sans écouteurs.

La I’m Watch dispose d’une boutique propriétaire, I’m Market. Si les applications phares sont là (Facebook, Twitter), le marché est assez famélique et vous n’y passerez que très rarement.

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Enfin, dernier point, la batterie est-elle assez faible. Avec ses 450 mAh, il nous a été impossible de tenir une journée avec la machine au poignet. Une faiblesse très handicapante pour un appareil de ce type, censé vous accompagné partout. De même, la recharge (qui se fait via la prise jack) est extrêmement lente. N’espérez donc pas la recharger rapidement alors que vous avez une heure de disponible. Dommage.

Pour vous rassurer tout de même, la I’m Watch donne aussi l’heure, sauf si elle n’a plus de batterie ! Non connectée, la montre tient tout de même un peu plus longtemps, mais perd toute son utilité.

Conclusion

2

/10

Note JDG

Ratage

Difficile de trouver des bons points à la I’m Watch tant ses défauts sont nombreux. Peu pratique à l’utilisation, mal conçue, batterie faiblarde, le produit est raté sur beaucoup de points. L’utilisation de la montre est censée nous faciliter la vie, mais il la rend plus compliquée en vérité. Une question se pose donc alors, n’est ce pas le concept en lui-même qui n’est pas viable ? Dans tous les cas, mettre au minimum 350 â‚Ź dans un tel produit serait une monumentale erreur.

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Test flash : montre connectée I’m Watch
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