Les Mille et Une Nuits, un recueil de «contes» arabes
Le livre attire l’attention par son ingénieuse architecture, fondée sur l’enchâssement de tous les récits dans un seul qui leur sert de cadre. Les premiers à le signaler sont l’historiographe al-Mas’udi, dans ses Prairies d’or, puis le libraire Ibn al-Nadim, dans son Fihrist ou Index, tous les deux des Bagdadiens du Xe siècle.
L’œuvre est en fait anonyme, et l’original persan a disparu, de même que sa première traduction. Les textes de référence que nous avons aujourd’hui entre les mains, des manuscrits syriens et égyptiens pour la plupart, relativement différents les uns des autres, ont été recomposés dans le domaine arabe et datent, pour les plus anciens, du XVè siècle. et, pour les plus récents du XIXème siècle.
Histoire du recueil
Au début du XVIIIè siècle, les Mille et une nuits furent introduites en Europe, en français, par l’intermédiaire d’Antoine Galland. On lui a reproché de ne pas avoir tenu compte des nombreux poèmes qui accompagnent le texte, de les avoir ignorés. À la fin du XIXe s., Joseph-Charles Mardrus, conscient des lacunes de son prédécesseur, propose au public français une nouvelle traduction, plus complète il est vrai, qui comprend les passages en vers, et des récits inédits, mais qui pèche cette fois par excès : il force la langue, adopte des tournures volontairement exotiques et accentue aussi souvent qu’il le peut l’aspect érotique du texte.
Les récits
Les contes que nous connaissons sous le nom des « Mille et Une Nuits » sont parmi les œuvres de fiction les plus puissantes et les plus évocatrices du genre . Racontés par Shéhérazade au roi Shahryar au long de mille et une nuits, ces contes incluent des récits essentiels tels que « Simdbad », « Aladin » et « Ali Baba et les Quarante Voleurs »
Lire et télécharger le recueil
- Lire en ligne sur Gallica (BnF), traduction française par Galland (avec OCR et version audio pour malvoyant)
- Télécharger le tome 1, le tome 2 et le tome 3 au format pdf.