Allôôô ? Tu me reçois ?

 (Attention, billet passablement superficiel et inutile, donc indispensable)
Je dînais récemment chez @MichelPoulain. Une coupette en main, j'écoute @Thyhee qui nous raconte la dernière vidéo virale, le phénomène de foire Nabilla dont tout le monde se gausse. Et Twitter en premier. Twitter dont je suis accro, vous le savez. Twitter où le monde se moque indifféremment du Pape, de Véronique Madrange, des morts. Twitter qui me fait rire, qui m'informe aussi. Grâce à qui je noue d'étonnantes amitiés. Bref. Je regretterais presque de ne pas avoir la télé pour contempler la merde télévisuelle que produit NRJ12, TF1 et consorts. Parce que nous avons ri. J'ai ri comme je n'avais pas ri depuis belle lurette. Non mais allô quoi. La fille, elle a pas de shampoing. C'est comme si je disais, la fille, elle a pas de cheveux. Non mais allô quoi. (Citation approximative, pardon Nabilla).
Tel un poil à gratter se répandant jusque dans les cafés, la rue, le tic "allôôô ? tu me reçois ?" s'est propagé dans les rédactions (Audrey Pulvar et Alexandra Sublet y vont de leur "allôôô" armées de leur téléphone imaginaire) et jusque dans le métro que j'empruntais hier pour regagner mes pénates. 
Un gars cause dans son téléphone. Assez fort pour que je l'entende. Il dit à son ami "allôôô ? tu me reçois ?". Il jette un œil alentour et tombe sur mon regard complice et rieur. On éclate de rire. Il explique à son ami qu'un inconnu dans le métro a compris sa vanne. Et c'est un fou rire qui s'empare de lui, de moi, pour le reste du trajet. 
Merci Nabilla, merci la vie.
Et si, lors du dîner, les fondants au chocolat étaient cramés, c'est la faute à Nabilla.