Nous conseillons à Anne un petit tour sur Wikipedia, source à peu près impartiale sur le sujet : "Quand elle (Thatcher) a pris ses fonctions de Premier ministre, le Royaume-Uni était frappé depuis une décennie par une grave crise économique, sociale, politique et culturelle avec, entre autres, 30 millions de journées de grève en 1979". Çà ne vous rappelle rien ?
Poursuivons : "L'interventionnisme est à l'ordre du jour avec de nombreuses nationalisations et 29,3 % de la population active employée dans le secteur public. La fiscalité est élevée ... La situation économique est telle que le pays est surnommé « l'homme malade de l'Europe » et certains économistes se demandaient si l'on n'assistait pas à un phénomène de retrodevelopment (« développement inversé »), par lequel l'ancien « atelier du monde » serait en train de prendre la voie du sous-développement4. Les nationalisations se multiplient et le chômage passe de 2,6 % en 1974 à 8,1 % en 1979. L'économie britannique se désindustrialise de plus en plus."
Décidément tout rapport avec la France "hollandaise" serait étonnant.
Et que passe-t-il après Thatcher ? Reprenons Wikipedia : "Elle laisse à son départ une situation économique « assainie», qui peut être caractérisée par quatre éléments : une baisse forte de l'inflation, une croissance importante, une réduction du rôle de l'État et un chômage qui, malgré la baisse à partir de 1983, reste relativement élevé."
Quant au rôle de Maggie comme symbole d'une femme émancipée et libre, on peut imaginer ce qu'elle a représenté dans une Angleterre où les clubs chics étaient encore parfois réservés aux hommes et la force de caractère qu'il lui fallut avoir pour prendre la tête du parti conservateur à l'époque.
Mais comment comprendre une dame de fer quand on est une dame de com' ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble