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Pourquoi ces femmes que nous ne cesseront jamais d’aimer ?

Publié le 08 mars 2013 par Rsada @SolidShell

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J’ai toujours été un féministe qui s’ignore, surpris de longue date par le fait qu’un pays comme le nôtre dispose d’un Ministère chargé de la condition féminine ou des Droits de la Femme.

Sans doute ais-je toujours considéré les femmes comme strictement égales aux hommes et, trouvé, que cette particularité en vigueur dans le pays des Droits de l’Homme n’était rien d’autre qu’une sinistre anomalie.

Il faut être bien stupide ou être un homme faible d’esprit, pour croire que les femmes n’ont d’autre vocation que d’enfanter ou de tenir le logis propre. En écoutant les gauloiseries et clichés véhiculés par quelques messieurs, je me suis rendu à l’évidence que cette meute de frustrés étaient en réalité effrayés par la force que ces dames ont en elles.

Nous sommes nombreux à penser que si les femmes avaient bénéficié de la place qui leur appartient de droit au cours des siècles, le destin du monde tel que nous le connaissons aurait sans doute était bien différent !

Il ne faut jamais rater une occasion de dire aux femmes, à toutes les femmes, que nous les aimons et que nous les respectons. De dire aux femmes, à toutes les femmes, que sans elles nous ne sommes rien.

En pensant aux femmes d’exception que j’aurais aimé citer en cette journée dédiée, j’avoue mon embarras car elles sont si nombreuses. Je pense naturellement à Christiane Taubira qui a gagné toutes ses lettres de noblesse en défendant bec et ongles une égalité attendue. Et pourtant, je vais innover et sans doute me distinguer quelque peu.

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Jeudi 7 mars dans son interview du matin sur BFMTV, Jean-Jacques Bourdin a reçu Latifa Ibn Ziaten, mère d’Imad Ibn Ziaten, militaire et première victime de Mohamed Merah. Son récit personnel et le message qu’elle entend transmettre au travers de son association « Imad, association pour la jeunesse et pour la paix » m’a profondément ému.

Avec dignité et humilité, cette femme, cette maman, a exprimé toute sa fierté pour son fils disparu et appelé tous les parents à leur devoir de responsabilité envers leurs enfants et la société. Sereinement elle lance : « Je suis debout car mon fils et mort debout ! Il a refusé de s’agenouiller et de capituler ».

Latifa Ibn Ziaten est pour moi représentative de ces femmes, de toutes ces femmes, capables de surmonter toutes les faiblesses de l’âme humaine. Cette maman, comme toutes les mamans, apporte la preuve qu’elles sont bien nos égales et que parfois même, elles nous dépassent de loin.

Mesdames, plus qu’hier et bien moins que demain, je suis venu vous dire que nous ne cesseront jamais de vous aimer !

A la manière de Voltaire : « Les faiblesses des hommes font la force des femmes ».


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