Si la tablette Surface (aussi bien la version RT que Pro) n’a pas reçu que des éloges, il faut reconnaître à Microsoft une excellente qualité de conception et de fabrication, tandis que c’est plutôt le logiciel qui a été pointé du doigt – un comble pour l’éditeur.
Redmond a levé une partie du voile autour de la conception de sa tablette, qui a été imaginée par Panos Panay et son équipe. Ce dernier avait déjà eu en charge la fameuse table tactile qui avant de s’appeler PixelSense, était baptisée‌ Surface. Comme on l’imagine, il a fallu concevoir de nombreux prototypes avant d’aboutir à la version que l’on connait. Pour l’anecdote, la plupart des coques de l’appareil ont été imprimées en 3D.
Parmi les informations que Microsoft s’est refusé à révéler, figure en bonne place le calendrier de lancement de l’appareil. Le constructeur assure que la « vision » de Windows 8 a été finalisée avant la sortie du premier iPad, qui a d’ailleurs validé la plupart des options imaginées par Microsoft pour son système d’exploitation. Dommage que Redmond ait eu du retard à l’allumage sur ce coup. Une chose est cependant certaine : il fallait que Surface sorte en même temps que Windows 8. Si plusieurs concepts et designs ont été testés, rapidement l’idée d’une tablette s’est imposée, mais celle-ci se devait d’avoir un étui non seulement protecteur, mais permettant aussi d’obtenir une plus grande productivité que sur les ardoises classiques.
Ă€ force de travail, l’équipe de Panay a pu mettre au point des Touch Cover et Type d’une épaisseur de 3 mm, alors que l’objectif était de 4,5 mm. Le développement de la version Pro (nom de code Georgetown X) a débuté trois mois après celui de la Surface RT (Georgetown). Un délai qui s’est d’ailleurs répercuté sur la sortie grand public de l’appareil.
Pour l’avenir, Microsoft prévoit des couleurs supplémentaires pour l’étui/clavier, ainsi qu’une nouvelle génération de la Surface. L’équipe de Panay y travaille d’ores et déjà.