Il y a quelques temps, nous avons rapporté les paroles d’un ministre japonais pour qui demandait aux vieux de se dépêcher de mourir car ils coûtaient trop cher.
Dans le même esprit abject et minable, au Royaume-Uni, le conseiller municipal Collin Brewer vient de déclarer publiquement qu’« il faudrait abattre les enfants handicapés car ils nous coûtent trop d’argent », rappelant ainsi la politique nazie des années trente.
Hasard dans le mots de deux immondes eugénistes ayant accédé à des responsabilités publiques? Certainement pas. C’est dans l’air du temps, ça fait partie de l’idéologie qui peu à peu s’immisce dans les esprits, le signe avec tant d’autres de la décadence vers laquelle nous nous précipitons chaque jour davantage. La crise n’excuse pas tout, elle fait juste sortir les salopards du bois.
« C’est le journal « THE GUARDIAN » qui vient de publier cette information : le conseiller municipal Collin Brewer qui avait tenu des propos intolérables, violents et discriminatoiresau sujet des enfants moins-valides en déclarant publiquement « il faudrait abattre les enfants handicapés car ils nous coûtent trop d’argent » a du démissionner de son poste.
Collin Brewer, dit « le pauvre type »
Ces déclarations avaient provoqué, on le comprend, un véritable émoi et tollé parmi les travailleurs sociaux et les associations de personnes handicapées en Angleterre et plus précisément dans les Cornouailles ou se déroule cette triste affaire.
Une page Facebook intitulée « Le conseiller de Cornouailles Collin Brewer devrait démissionner » avait à ce titre été crée et ce ne sont pas moins de 3700 personnes qui y ont directement adhéré.
Face à cette pression conseiller municipal Collin Brewer a essayé de semer le doute sur ses intentions et ses propos handiphobes en déclarant que les personnes avaient mal compris ses déclarations qui ont été faites juste dans le but « d’ouvrir le débat ». On se demande de quel débat il s’agit d’ailleurs.
Personne ne fut dupe et le conseiller des Cornouailles Collin Brewer a finalement consenti à admettre qu’il avait eu tort et a présenté ses excuses.
Celles-ci sont complétées par sa démission ce 27 février 2013.
L’article original du journal « The Guardian » peut être lu ICI. »
Source: Handimobility via Rushes Infos