Ring of Fire // Mini-series. 4 épisodes.
BILAN
Vous souvenez vous quand le samedi après midi de TF1 était réservé au téléfilm catastrophe de la semaine ? Si cette case a maintenant disparue (ce que je trouve assez dommage
dans le sens où quand j'étais plus jeune j'aimais nourrir mon appétit d'aventures improbables et climatiques dans cette case là), je n'ai pas pour autant abandonné mon envie de voir des double
téléfilm de ce genre là. C'est pourquoi, quand j'ai vu que Reelz Channel, une chaine câblée américaine (qui diffuse à tour de bras la série de Steven Seagal aka
True Justice ou encore la mini série The Kennedys), proposait Ring of Fire je me suis laissé tenter. En plus de cela, le casting n'était pas
aussi mauvais que ça. Et puis une fois les deux téléfilms (ou quatre épisodes) engloutis, je me demande ce qu'il me reste de Ring of Fire finalement. Car je n'ai pas pris autant
mon pied qu'à l'époque où je regardais ce genre de téléfilms sur TF1. Ecrit par Michael Vickerman (Superfire : l'enfer les flammes et plus
récemment Dark Intentions), il est un petit pro des téléfilms de seconde zone de ce genre là.
Lorsqu'une plateforme pétrolière provoque une éruption dans une petite ville, c'est toute une série d'événements de ce type qui s'enchaîne à travers le monde. Cela pourrait, à terme, affecter
tous les volcans et conduire à l'extinction de la Terre et de la race humaine...
Ensuite le problème du personnage de Michael Vartan, une sorte de toupie qui va dans tous les sens sans jamais retrouver ses pieds. On est donc face au typique héros de téléfilm qui va finir par arrêter le tout grâce à ses supers connaissances de l'environnement (pendant que celui à cause de qui cela est arrivé va respirer tranquillement les pieds sur la terre ferme). Le pauvre Terry O'Quinn (Lost, 666 Park Avenue) se tape donc ce rôle ridicule qui aurait mérité d'être plus méchant, et moins caricatural (je ne suis pas certain que la barbichette était nécessaire). Puis, je ne vais aussi me plaindre du fait que les histoires d'amour gâchent un peu le sujet de base du téléfilm mais c'est américain, il faut faire avec. C'est comme ça et puis c'est tout. Du coup, tout ce qu'il se passe dans les deux premiers épisodes est assez bateau, peu inspiré et ennuyeux. Mais la seconde partie commence à accélérer le rythme et à satisfaire en partie le téléspectateur qui recherchait un divertissement d'action catastrophe. J'ai tellement été rongé par les mauvaises choses de cette mini série que j'étais donc très déçu du résultat.
Note : 3/10. En bref, du téléfilm catastrophe bénéficiant d'un casting pas trop dégueulasse mais qui n'exploite même pas une once de son postulat de départ (les risques environnementaux de la course au pétrole).