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Critiques Séries : The Americans. Saison 1. Episode 7. Duty and Honor.

Publié le 14 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Americans // Saison 1. Episode 7. Duty and Honor.


The Americans continue d'honorer ses bonnes paroles et de faire ce que l'on peut attendre de sa part. C'est clairement ce que j'aime dans cette série. Les chemins se croisent, les langues se lient et se délient, les évènements avancent et les personnages se mettent tous en danger. Je pense notamment à la dernière scène de cet épisode qui est certainement celle que je retiens le plus tant sa puissance émotionnelle est forte. En effet, Elisabeth aimerait bien que dès à présent elle et Phillip vivent comme un vrai couple et qu'ils arrêtent finalement de se faire croire qu'ils ne sont pas tombés amoureux l'un de l'autre. Sauf que l'on sait pertinement, avec ce qu'il s'est passé dans l'épisode avec Irina, que Phillip n'a pas encore totalement oublié son passé amoureux et qu'Elisabeth est une sorte de roue de secours. Mais ce n'est pas grave, j'ai hâte de voir comment les choses vont évoluer pour eux. D'une part car le passé amoureux de Phillip part en lambeaux (Irina déserte et veut arrêter ce genre de missions) et d'autre part car Elisabeth, aussi maligne qu'elle est pourrait très bien nous faire croire qu'elle ne sait pas qu'il n'est pas encore accro.
Car au fond, Elisabeth est la seule a s'être ouverte à Phillip contrairement à ce dernier qui n'a fait qu'acquiescer. Phillip reste très mystérieux mine de rien sur ce qu'il ressent, bien qu'avec Irina l'on sente que quelque chose se passe tout de même. Le flashback n'était cependant pas très utile étant donné que les seules paroles des deux personnages suffisaient à comprendre qu'ils s'étaient rencontrés par le passé et qu'ils sont fous l'un de l'autre. Irina est une femme forte elle aussi alors qu'elle est chargée avec Phillip de faire tomber un dissident polonais qui veut couper les liens entre l'Union Soviétique et la Pologne. Bien évidemment que tout cela ne plait pas à l'URSS, et ils vont tout faire pour qu'ils brisent cet homme. Assez amusant de voir comment chacun des personnages joue du charme de l'autre. La mise en scène est rudimentaire mais terriblement efficace. The Americans séduit justement par cette simplicité déconcertante et c'est tout bénéfice pour le téléspectateur qui ne demande qu'à être surpris par une série d'envergure comme celle ci.

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Mais l'épisode ne s'arrête pas à l'affaire d'espionnage de la semaine puisqu'à Washington, Elisabeth va faire face à Claudia. Le personnage de Margo Martindale est particulièrement prenant. On doit certes cela au talent de l'actrice, mais aussi à la force des dialogues et des décors toujours aussi simples, jamais sans aucune fioriture. Il n'y a pas de gadgets d'espions dans The Americans et c'est même ce qui rend le truc encore plus crédible et les missions moins simplistes. Elisabeth va aussi prendre le temps de comprendre que ses enfants ne sont pas très passionnés par la politique (et donc qu'ils ne semblent pas avoir d'opinion sur le communisme, ...). Contrairement à ce que la fille d'Elisabeth et Phillip nous disait il y a quelques épisodes de cela. Et puis nous avons la femme Beeman qui se confie à sa voisine Elisabeth afin de lui dire que son mariage bat de l'aile alors qu'elle ne voit plus son mari. Il faut bien avouer que Stan est très occupé par son travail, mais aussi un peu par Nina. Je ne sais pas dans quoi tout cela nous embarque mais je suis certain que cela n'a rien de bon ni pour Nina, ni pour Stan. Ils vont tous les deux perdre des plumes.
Finalement, ce nouvel épisode de The Americans m'a séduit. J'aime de plus en plus l'univers mais aussi les personnages. Je pense à Sandy, la femme de Stan. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle prenne une place de plus en plus importante et pourtant c'est réussi. Ou encore le questionnement intérieur de Phillip sur son envie d'un côté de retrouver sa famille et de l'autre son envie de tout quitter. Il est tirailler entre les deux et cela pourrait presque perdre le couple vedette de la série. Les enfants Beeman ne servent pas à grand chose si ce n'est à confirmer l'absence de leur père, Stan. Je trouve intéressant ce qu'il y a avec les Beeman et les Jennings. D'un côté nous avons une famille qui se déconstruit par le travail, et de l'autre une famille qui se construit grâce au travail. Un paradoxe intéressant qu'il sera intelligent de plus développer dans les prochains épisodes.
Note : 8/10. En bref, toujours une aussi bonne série cette petite The Americans.


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