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Arsenal y était presque

Publié le 14 mars 2013 par Ptimek

Arsenal est passé tout près d’un exploit face au Bayern Munich. Les Gunners se sont imposés (0-2) dans l’Allianz Arena et passent à deux doigts d’une qualification inespérée. Le handicap du match aller (1-3) était trop lourd.

Le donne était très simple, passer un (3-0) au Bayern Munich dans son écrin. Dis comme ça, ça semble presque réalisable mais n’est pas le Barça qui veut ! Arsenal a pourtant parfaitement entamé le match avec un but d’Olivier Giroud sur un service millimétré de Theo Walcott (0-1, 3e), de quoi emballer le match mais peut-être que ce but est arrivé trop tôt pour réellement faire basculer la rencontre.

En effet, les Bavarois ont très vite compris que la qualification serait plus ardue que prévu et se sont donc contenté de gérer leur avance encore confortable. Il faut dire qu’avec l’absence de Ribéry et de Schweinsteiger, le Bayern Munich est amputé d’un partie de sa force de pénétration. Si on ajoute à cela un Arjen Robben toujours aussi perso on obtient des occasions mais aucune vraiment inquiétante pour Fabianski, titularisé après plus d’un an sur le banc.

Il faut donc attendre la toute fin de match pour voire Laurent Koscielny propulser le ballon au fond du but allemand, sur une tête suite à un corner de Cazorla (0-2, 86e). Le moment idéal pour réveiller les esprits dans le money time. Malheureusement, le miracle n’aura pas lieu mais Arsenal quite la Champions League la tête haute mais surtout avec les regrets d’un match aller complètement râté. Place désormais au championnat, où Arsenal devra se battre jusqu’au bout pour revenir la saison prochaine et espérer passer ce cap des 8e de finale.

Il y a des éliminations qui ont valeur de succès et la victoire d’Arsenal face au Bayern Munich en est un. Pour rappel, le Bayern Munich c’est une machine parfaitement huilée, qui s’est inclinée en finale de la Champions League la saison dernière … aux tirs au but et qui depuis reste invaincue cette saison (hormis la défaite inexpliquée face au BATE Borisov). On comprend alors la satisfaction d’Arsène Wenger à la fin du match, qui n’a pas manqué de féliciter ses joueurs si proche de l’exploit.

Au final, on retiendra qu’il n’y a aucun club anglais en quart de finale cette année, ce qui n’était plus arrivé depuis 1996. Si la Premier League reste le championnat le plus courru de la planète, peut-être que son côté spectaculaire et énergivore a eu raison de ses représentants.


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