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Retardataire chronique

Publié le 23 février 2013 par Blabla
Aujourd'hui chez les terriens ... une geekette s'adonne à la procrastination. 
Ouais. Et pas qu'un peu ... Et même qu'à cause de ça, je passe pour une glandeuse bonne à rien au regard de mes parents ... Et là aussi, pas qu'un peu ... Et ça, c'est dur ...
Retardataire chronique
Remettre les choses à plus tard, ce n'est pas forcément de la flemmardise. Je ne fais pas rien. Je procrastine. 
Par exemple, cette semaine, ma mère a lavé tous mes draps, dont ceux dans lesquels je dormais. Elle a fait ça Lundi. Tout est sec depuis Mardi, mais depuis Lundi je dors directement sur mon matelas avec juste ma couette et un duvet. Mes draps propres sont juste à côté de mon lit. Mais non, je remet à plus tard le moment de faire mon lit. Le pire, c'est que ça me fait chier de pas dormir dans mes draps propres. 
Et c'est comme ça pour tout. J'attend toujours le dernier moment pour changer la litières de mes rats (attention, je les traite bien, c'est juste que je laisse la litières un peu plus de temps qu'il ne le faudrait, c'est tout), cela fait des mois que j'aurais du trier mes papiers en vue de mon futur déménagement, pareil pour mes cartons toujours pas fait, mes vêtements toujours pas triés non plus, j'ai mis près de 5 mois à réaliser le cadeau d'anniversaire d'une de mes amies (son anniversaire était passé de 5 mois, je précise), je dois nettoyer mes affaires d'équitation depuis Juillet, passer l'aspirateur et le chiffon dans ma voiture depuis un an ... Et j'ai cessé de prendre des bonnes résolution à chaque nouvelle année, je ne les tiens jamais de toutes manières ... 
D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été comme ça. Je dis souvent que je ne travaille bien que dans l'urgence, mais la vérité c'est simplement que je ne sais pas travailler autrement que dans l'urgence. Si les choses peuvent être faites plus tard, je n'arrive pas à les faire sur le moment ... Sauf au travail. Là, j'avoue que si on me demande de faire quelque chose, je le fais, vite et bien. Comme quoi, je suis tout à fait capable de faire quelque chose
D'ailleurs, cela prouve bien que je ne suis pas flemmarde mais bien procrastinatrice : 
Être un « retardataire chronique » ne signifie pas ne rien faire. Au contraire, le sujet peut être pris d’une véritable frénésie d’activités (aller faire les courses, entamer un grand ménage de printemps, repeindre les volets, prendre des nouvelles de la grand-mère, faire de la maintenance informatique, etc.), tant que celles-ci ne possèdent aucun rapport avec la tâche problématique.
C'est tout moi. Je remets très souvent les choses à plus tard, mais quand il me vient la motivation et le désir de faire les choses, je suis une vraie tornade. Le ménage par exemple. Je ne suis pas à cheval sur la propreté (dans le sens où un peu de saleté ne va pas me faire hurler, parce qu'une maison avec un peu de saleté, c'est une maison où on vit ... le seul endroit que je déteste voir sale, c'est la baignoire, à cause d'un vilain TOC), mais quand je fais le ménage, je le fais à fond, partout, même si ça doit me prendre une journée ou plus. Parce que si je remets souvent les choses à plus tard, quand je commence quelque chose je dois le finir
J'ai lu, au hasard de mes recherches que :
Les causes psychologiques de procrastination sont toujours sujet aux débats. Par étude clinique, il y aurait une connexion avec l'anxiété, une faible estime de soi et une mentalité masochiste. D'un autre côté, par étude méta-analytique, l'anxiété et le perfectionnisme n'ont aucune connexion ou, au mieux, une connexion extrêmement faible avec la procrastination. À la place, la procrastination est fortement connectée avec un manque de confiance en soi (par ex. l'impuissance apprise), l'ennui et l'apathie. La plus forte connexion avec la procrastination, cependant, est l'impulsivité.
Ouais ... C'est pas faux ... En gros, je ne suis pas paresseuse (chouette), mais juste trop faible pour gérer mes impulsions (pas chouette). Parce que chez nous autres, les procrastinateurs, le problème ne repose pas sur la gestion du temps, mais sur le conflit qui se déroule dans notre cerveau. Avoir de la volonté n'est donc pas le fond du problème. D'ailleurs j'ai beaucoup de volonté. Vu ce que j'ai du subir ces dernières années, il m'en a fallu un sacré paquet pour ne pas me laisser sombrer, ce qui aurait au fond été tellement plus facile. Quand il s'agit de ma survie, je ne procrastine pas visiblement. Mais pour le reste ... C'est d'ailleurs par procrastination que j'ai flingué mes études, pas volontairement, pas parce que je n'en étais pas capable intellectuellement, simplement parce que je n'ai pas réussi à faire les choses suffisamment tôt ... Avec le recul, peut être que ma prof principale de Terminale avait raison, j'aurais peut être du faire une classe prépa : avec l'encadrement et la pression, j'y aurais certes perdu en temps libre et en divertissement, mais peut être que j'aurais pu contrer ma procrastination et avoir un diplôme ... Qui sait ... 
Une chose est sûre en tous cas : les procrastinateurs font beaucoup d'efforts pour faire les choses en temps en heures. On doit prendre énormément sur soi pour arriver à lutter contre cette fausse paresse. On connaît pleins de trucs pour lutter contre ça d'ailleurs, notamment les "to do list" ... Combien d'entre nous écrivent des listes, tout le temps, plusieurs à la fois parfois ? Combien arrivent à en finir une ? Parce que tout cela, c'est toujours plus facile à dire (ou à écrire) qu'à faire ...
Et vous, procrastinez-vous ?

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