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Le Nucleaire contre tous ??( 26 ) : La bio masse (2)

Publié le 14 mars 2013 par 000111aaa

Poursuivant mes interrogations sur le potentiel de la bio masse face à un avenir énergétique incertain ,de plus en plus cher et à une démographie humaine croissante et même galopante dans certaines régions du globe, je tombe sur   quelques questions  de mon Candide favori ….auquel j’ai parlé de ceci il y a un an à mes compte- rendus COLLOQUE COLAS et  GIEC :

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-« Puisque tu te plains que c’est CO2+CH4  qui vont nous « pourrir le climat » , qu’ attend-t-on PAPY   pour couvrir la Terre de forêts ,partout où les bonnes cultures ne marchent pas ?......Faut faire marcher la «  machine à chlorophylle »Non ? !

- Voilà typiquement la réaction impulsive  dont il faut se méfier ! Pour calculer l’impact d’une forêt en termes d’absorption de CO2,  il faut parler d’un  « puits de carbone » qui se vide et qui se remplit simultanément . On soustrait ce qu’elle émet (émissions dues aux déboisements, aux coupes et au bois mort) à ce qu’elle absorbe (croissance des arbres et boisement, mais aussi absorption par le sol).ACTUELLEMENT , la forêt contient 53% du carbone stocké par les écosystèmes terrestres : terres agricoles, landes, toundra, désert, prairies tempérées et savanes tropicales,  et en particulier (26%) dans les forêts boréales (Russie, Canada)ou équatoriales . Et tout cela reste hétérogène géographiquement…. Mais pourquoi ne me parles tu que de la forêt et pas des grosses productions végétales  humaines ? Il est bien plus facile de commander à des sociétés humaines  de semer pour produire  des végétaux ou des graines  , les vendre et s’en nourrir que de les mobiliser sur des plantations incertaines de bois sur de mauvais terrains !!! La déforestation de la forêt amazonienne en est un exemple ! On la remplace par du soja !

- Puisque tu ne veux pas de mes forets  pour piéger   tout ce    CO2   que les activités industrielles des hommes  dégagent , dis-moi au moins ce qu’ on pourrait en attendre ……

-  Pas suffisamment pour s’en sortir …Les écosystèmes terrestres pourraient ainsi fournir 15% à 30% des réductions d’émissions estimées nécessaires pour limiter le changement climatique à une hausse de 2 degrés (550 ppm éq CO2 ) selon le rapport Stern sur l’économie du changement climatique .Pour tout le reste , il va falloir réfléchir pour séquestrer dans   des geôles  sures tout ce  CO2  et ce CH4 industriel ou agricole  qu’ on dégage . Donc encore des études de process , des études de sites adéquats correspondants, des sous à trouver, des taxes carbones  , des permis a polluer et spéculer, des acceptations sociétales d’implantation etc  ….MAIS TOUJOURS ET SURTOUT DES SOUS….  DES SOUS !

Oh ce soir  PAPY , tu es désespérant ! Pourquoi alors vouloir développer la bio masse   pour produire de l’énergie   si tu ne me permets rien  de facile et pas cher  pour piéger le CO2    qu’ elle est incapable de ralentir par elle-même …… Veux tu te servir de la mer peut-être pour faire proliférer les algues du bord et absorber ce CO2 ET POUR D AILLEURS EN FAIRE QUOI ENSUITE , ?…. ?

Et en effet  , tu as raison partiellement  PIERRE  , car l’océan est le principal réservoir qui modère l’accumulation du CO2 dans l’atmosphère ET AUSSI DEGADE DE L’OXYGENE ,…..  TOUS LES ANS tu entends les gens se plaindre de cette énorme production d’algues  sur les plages bretonnes… Pour la seule Bretagne, le volume d'algues est estimé à 200 000 tonnes par an. 109 sites sont touchés. ( voir la photo de ces monceaux puants !).

Capture.PNG ALGUES.PNG

Cela dit   certaines algues sont très utiles (alimentation , chimie  etc. ) : Les côtes bretonnes sont les grandes pourvoyeuses d’algues pour la France, en effet ¾ de la production française (77000 tonnes en 2003) proviennent du littoral finistérien…..Non l’intérêt   Pierre viendra de leurs cultures EN BACS comme le colloque COLAS  l’avait montré L copier- coller) :

Plusieurs laboratoires  réputés comme l’Inria , le CNRS et’Universités , l’Inra à Narbonne ou le CEA-HélioBiotec à Cadarache y participent.La filière biocarburants devrait être opérationnelle dans une dizaine d’années, mais d’autres applications comme la production de protéines pour les poissons ou les oméga-3 et 6 devraient aboutir d’ici à trois ans…«Les algocarburants sont le Graal des chercheurs, mais leur maîtrise doit lever deux verrous, l’identification génétique des meilleures espèces d’algues, et l’invention d’une technique de séchage peu énergivore, explique Jean-Paul Cadoret, directeur du laboratoire de physiologie et biotechnologie des algues à l’Ifremer de Nantes. Surtout, ils ne s’imposeront que lorsque le pétrole sera plus cher ou qu’il n’y aura plus d’or noir.»

A SUIVRE


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