Les Girondins de Bordeaux peuvent nourrir des regrets sur le match aller, où ils ses sont procurés de nombreuses occasions sans marquer ce fameux but à l’extérieur. Malgré de bonnes intentions, ils s’inclinent de nouveau face à Benfica (2-3).
Avec le renfort de Cheick Diabaté, les Girondins se donnaient une chance supplémentaire de marquer. En effet, le Malien est l’atout offensif numéro 1 de Bordeaux, après le départ de Gouffran pour Newcastle. Épaulé par Henri Saivet et Nicolas Maurice-Belay, le trio offensif à très vite mis la pression sur la défense lisboète privée de ses titulaires habituels.
Mais l’imprécision ou les arrêts d’Artur Moraes ont balayé les espoirs bordelais. Le coup est d’autant plus dur que sur un corner anodin, le Benfica jette un froid dans les gradins de Chaban-Delmas et marque par l’intermédiaire de Jardel, qui profite d’une sortie hasardeuse de Carrasso (0-1, 29e). A partir de là, Bordeaux doit marquer 3 buts pour se qualifier.
Pas abattus, les coéquipiers de Ludovic Obraniak repartent de l’avant pour essayer de refaire leur retard. Mais une nouvelle fois, le manque de lucidité dans le dernier geste est trop criant pour espérer quoi que ce soit. Les supporters auront tout de même droit à une lueur d’espoir avec l’égalisation de Diabaté (1-1, 74e) mais aussitôt anéanti par le but de Cardozo deux minutes plus tard (1-2, 76e). La mission est désormais impossible et le seul espoir des Bordelais est de quitter la compétition sur une bonne note.
C’est donc ce que l’on croit lorsque Jardel trompe son gardien dans les arrêts de jeu (2-2, 91e) mais une nouvelle fois Oscar Cardozo est là pour crucifier les joueurs de Francis Gillot (2-3, 92e).
Il n’y a donc plus de club français en Europa League mais le coach girondins retient les bonnes choses montrées par ses joueurs malgré un adversaire nettement au dessus selon lui.
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