Magazine Côté Femmes

Histoires de fleurs

Publié le 14 avril 2008 par Stellia Mlle

 Je ne voy fleur si esquise
Que plus qu’elle je ne prise
La Rose au parfum divin.

Histoires de fleurs
Par un beau dimanche matin, au lieu de la traditionnelle grasse matinée voluptueuse et réparatrice, il nous a fallu nous lever assez tôt pour rendre visite à notre fleuriste préférée –et accessoirement, celle qui propose les bouquets les plus adaptés à nos exigences pour décorer les tables du mariage : bien fournis et pas chers (quand même). 
Nous avions quelques jours auparavant, acheté des fleurs fraîches, des fougères et des blocs de mousse, pour tenter de simuler artisanalement et à la maison, ce que donneraient des compositions de fleurs blanches. Devant le résultat concluant mais un peu onéreux, tout de même, nous avons décidé d’en rester à la commande chez un fleuriste.
C’est donc au milieu d’un monceau de fleurs vives, pastels, dans une atmosphère humide et colorée, que nous l’avons trouvée ; elle courait partout entre les clients empressés et les compositions à terminer… En attendant qu’elle s’occupe de nous, je suis tombée en pâmoison devant un seau d’œillets, blancs, délicatement ourlés de rose ou de violine… Je crois que j’ai une fleur préférée, ça y est (est-ce un signe ?). J’aime l’ambiance des fleuristes, et des kiosques de fleuriste aussi : les fleurs dentelées, constellées de rosée, l’odeur, les couleurs, le toucher, pourtant je ne suis pas « très fleurs » : les voir, car c’est beau à regarder, mais je n’achète pas de bouquets, je n’ai pas de vases (sacrilège ! une dame sans vase !), et je déteste par-dessus tout devoir évacuer les fleurs fanées dans des sacs poubelles et jeter l’eau du vase en question ; ça me semble mortifère. Quand on a des fleurs, j’emprunte un vase à ma mère, qui adore ça, en a des tonnes, et est une consommatrice régulières de bouquets. C’est joli chez elle, ça donne cette touche féminine si particulière. Un jour peut-être, qui sait, je deviendrai une « femme-à-fleurs » ?
Enfin, une fois la fleuriste libre, nous avons parcouru en revue les différentes compositions qu’elle nous proposait, de toute façon on n’est pas bien exigeants : des fleurs blanches, et uniquement des fleurs blanches. Des roses, quelques gypsophiles, des marguerites, des lys tigrés, et du lotus pour agrémenter le tout.( Même des œillets, si elle veut). Simple et efficace. Une visite rapide et productive : tout ce que j’aime (et non, au grand dam de ma mère, par exemple, je déteste traînasser des heures dans les rayons ou devant les étalages : je sais ce que je veux, j’avise d’un œil laser ce qui est présenté et si ça me convient, je signe, sinon, je zappe ; un peu masculin comme manière de procéder ? je ne sais pas).
Les fleurs seront donc livrées le jour J directement à la salle, au dernier moment (où nous pourrons les réceptionner) c’est-à-dire en fin de matinée, avant que nous nous attelions aux préparatifs vestimentaires.  Encore une chose de plus à cocher dans la to-do list ?

NB : les vers sont extraits d’un poème de Baïf, du Livre des passetems (1573).


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Stellia Mlle 7 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte