Au salon de l’auto de Genève, il y’a des voitures bien évidemment, des visiteurs émerveillés des dites bagnoles, des vendeurs de 4 roues, de jeunes hôtesses au sourire interminable, des nettoyeurs qui lustrent toutes les 15 secondes l’objet principal de cet événement international et bien sûr les espions. Ces derniers ne se cachent plus au contraire, ils opèrent sous les projecteurs à visage découvert sous la barbe des responsables des grands fabricants-exposants. Peut-on vraiment parler d’espionnage? L’audace de ces intervenants qui n’ont plus besoin de se cacher laisse perplexe. Pourquoi les laisse-ton faire sans réagir?
Les 130 premières sur les stands de l’actuel salon de l’auto, ont de quoi attirer les espions de l’industrie automobile. Pas de matériel secret à la James Bond. Appareil photo classique, smartphone, un carnet de note ou une check list , un stylo, les doigts pour palper, les yeux pour regarder et un point de rencontre avec le supérieur hiérarchique pendant des poses improvisées et le contrat est rempli. Souvent, ils progressent en duo mais rien n’empêche des interventions individuelles. Leur cible, les marques de voitures les plus populaires. Les automobiles qui dépassent les 200’000.- chf. ne les attirent pas soit à cause de la sécurité draconnienne sur les stands, soit elles ne font pas parti du catalogue de leur commanditaire. Le Salon International de l’automobile de Genève est un nid d’espion? Vous avez encore des doutes?
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