Touch // Saison 2. Episode 7. Ghosts.
Alors qu'il pleut à Los Angeles, Martin et Jake se retrouve pris au piège par une coupure de courant dans un immeuble où réside un ami de Martin, Seal, ex-membre de la Navy maintenant à la
retraite. Tout cela n'était pas anodin bien entendu puisque Guillermo est là lui aussi. Moi qui m'attendais à ce que cela soit particulièrement rythmé (le sujet le présageait en tout cas), je me
suis retrouvé finalement avec un épisode particulièrement ennuyeux. Si l'avancée de la série est bel et bien le fait que Jake est plus que jamais en danger à cause de Guillermo, ce dernier n'a
rien de bien intéressant à nous raconter. C'est dommage car je suis sûr qu'avec un peu plus de jugeote la série aurait pu trouver le moyen de changer cette histoire en quelque chose de tellement
plus fantastique. D'autant plus qu'il y avait aussi de quoi créer un univers émotionnel fort (Martin et Jake se retrouvaient ensemble et la fin finie donc en queue de poisson, sans bruit). Du
coup, quand Martin se retrouve à tenter de nous offrir quelques scènes d'action bienvenue, le tout est très loin de ce qu'il pouvait faire dans 24.
Je sais bien, vous allez me dire que Touch n'est pas 24. C'est vrai. Je n'en n'attendais rien de tel d'ailleurs avant que la saison 2 ne fasse son apparition et
se 24-ise. Car que les choses soient claires, les scènes de tortures de l'épisode précédent avec Maria Bello, ce n'était pas du tout proche du Touch que l'on
pouvait voir durant la première saison. Sans compter le côté course contre la montre pour sauver Amelia des griffes de ce vilain groupe pharmaceutique. L'autre chose que je trouve assez ridicule
dans cet épisode c'est l'ajout de cette dose de fantastique à la série. En effet, Amelia et Jake peuvent communiquer à distance avec leurs pensées. Je trouve ça tellement ridicule que j'ai du mal
à comprendre le virage fantastique et fantasque de Touch. Alors certes c'est l'esprit de Tim Kring et il a toujours été un peu étrange (surtout si l'on se souvient de la première
partie de la saison 3 de Heroes, qui a, à mes yeux, détruit complètement la série). Mais ce n'est pas une raison pour merder autant avec Touch.

Note : 4/10. En bref, malgré quelques scènes sympathiques, le tout est à la fois incohérent, ennuyeux et fait office de remplissage. Dommage.