Emploi : ça sent le Sapin… (Et pas seulement pour Michel)

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Alors que tous les indicateurs sont au rouge, que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé depuis … 1999,

que le taux de chômage en France dépasse les 10 % , soit 2,9 millions de personnes,

que les plans sociaux se multiplient à un tel rythme qu’ils en deviennent dangereusement banals au point que plus personne ne s’en étonne, avec un insupportable fatalisme, et qu’on aille même, ö comble de l’absurdité de ce monde, dans les médias, incroyable inversion de rhétorique sociale et morale,  défendre ces pauvres riches que ce gouvernement soviétique ferait fuir…

Alors que l’emploi se précarise de manière excessive au point que 81,7% des embauches, au 3e trimestre de 2012, dans les entreprises de plus de 10 salariés, soient constituées par des CDD, selon une étude du ministère du Travail parue le 15 mars.

Pourtant, Michel, droit dans ses petits souliers vernis, croit toujours quant à lui … :

1. au Père Noël

2. au retour de la croissance

3. aux Contes de fées

4. à l’inversion de la courbe du chômage (rayez les mentions inutiles).

Et non content de se satisfaire de tous ces contes de fée, le Ministre du Travail… de l’Emploi… de la Formation professionnelle et….  du Dialogue social !!! (ah bon ? Manifestement pas très doué, un manque de compétences certain est à déplorer au vu de ce seul épisode !) n’a rien trouvé de plus malin que de fermer la porte à toutes les revendications, pour la plupart assez raisonnables,  des associations de chômeurs, dont même Le Monde nous dit qu’il les a traitées avec mépris, c’est pour dire ! AC !, MNCP, Apeis, CGT chômeurs et SNC  rencontraient en effet hier Michel Sapin suite notamment à cette tragédie, que j’avais également relatée ici, maillon d’une (trop) longue chaîne de souffrance. Pour un gouvernement dit de gauche, ce n’est franchement pas du meilleur effet sur ses troupes… Mais depuis un certain rapport d’un sombre cabinet proche de la rue de Solférino, on sait maintenant précisément à qui s’adresse plus volontiers Hollande. Un récent billet de quelqu’un que j’ignore à présent pour ne pas lui donner plus d’importance qu’il n’en a vient d’ailleurs aujourd’hui nous le confirmer très concrètement, quand on sait qui il est vraiment. Tous ceux qui nient, surtout de manière aussi farouche et durable, voir obsessionnelle, la notion de droite ou de gauche sont en effet à mes yeux, par expérience, plus souvent proches de la droite que de la gauche : ils ont en effet des intérêts à défendre. Chacun les siens, me direz vous. Ben non : moi, je défends les nôtres. Car bien qu’un peu plus à l’aise financièrement actuellement, si je ne sais pas où je vais, je me souviens très bien d’où je viens. Et je défends les intérêts ce cette classe sociale là, et aucune autre : les autres ont déjà leurs lobbyistes, tous défenseurs d’intérêts dominants, qu’ils se nomment Nicolas J. , Michel Sapin ou Cahuzac… Dont on reparlera bientôt, si mon petit doigt ne m’a pas menti.

Et donc, puisqu’il devient évident à de plus en plus de gens qu’Hollande va droit dans le mur, face à cette masse d’incompétence, ce manque énorme de prises de décisions audacieuses, ce consentement à l’ordre établi qui nous dessine un tel modèle sociétal auquel ces gens là consentent d’autant plus volontiers qu’ils n’en sont pas trop inquiétés, que faire pour qu’apparaisse enfin une politique économique et sociale alternative, véritablement en rupture avec cet ordre établi qui de Sarkozy à Hollande défend toujours les mêmes intérêts, que faire ?  Ben, c’est évident ! Je le disais déjà très clairement là ! Une seule solution : la révolution. Le Journal de Personne vous explique pourquoi, en 2013, elle est si éminemment  nécessaire. Merci à Elle pour son talent et la concision de sa pensée sur un sujet aussi décrié par les cyniques libéraux de tous poils…  (Ici, il convient de lire un très visible doigt d’honneur aux cons. Qu’ils soient gros ou pas).

Place au peuple !