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Fumée rose sur l'Elysée, François Hollande élu, habemus padbol

Publié le 17 mars 2013 par Copeau @Contrepoints

Fumée rose sur l’Élysée. François Hollande est élu et nous savons bien qu'il ne fera pas mieux que ses prédécesseurs pour redresser la situation économique et sociale de la France. Habemus padbol.

Un photo (dé)montage par Monsieur Z.


Résumé du film :

Après la mort électorale de l'UMPape, la France qu'on clive se réunit afin d'élire son successeur. Deux tours sont nécessaires avant que ne s'élève la fumée rose. Enfin, un Cardinormal est élu. Mais les fidèles massés sur la place de la Bastille attendent en vain des mesures courageuses et efficaces de la part de leur nouveau président. Ce dernier ne semble pas prêt à supporter le poids d'une telle responsabilité. Angoisse ? Dépression ? Peur de ne pas se sentir à la hauteur ? La France entière est bientôt en proie à l'inquiétude tandis qu'au Vatignon on cherche des solutions farfelues pour surmonter la crise…

Fumée rose sur l'Elysée, François Hollande élu, habemus padbol

Casting :
Avec François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls et la maigre participation de Cécile Duflot.
Projets de lois et décrets de Jean-Marc Ayrault, Cécile Duflot, Christiane Taubira, Vincent Peillon.
Chefs de cabinets incompétents,  assistants parlementaires surpayés,  fonctionnaires pantouflards,  «capitaines» d'industrie naviguant entre public et privé,  privilèges princiers d'élus, décors et costumes somptueux payés avec nos impôts.

La critique de Monsieur Z :
Habemus navet. Ce film se veut une grande saga républicaine de 5 ans mais il est d'autant plus interminable que l'intrigue ne ménage aucun suspens. Les acteurs jouent faux, ou du moins jouent juste dans le registre faux-jeton politicien.

Quant à François, le héros, il ne brille guère plus que son Ayrault. Jamais le sort du pauvre président complètement dépassé par la situation ne suscite une quelconque émotion de la part du grand public qui multiplie d'ailleurs les critiques assassines depuis quelques semaines.

Au mieux, ressent-on une certaine résignation dans les non-décisions de François qui se voit reprocher au sein de son propre camp politique son inertie. Habemus pépère. Le scénariste qui n'a pas trouvé sa voie entre documentaire et fiction glisse maladroitement dans le docul friction quand il se croit tenu de décrire une absurde relation amoureuse entre âmes houleuses, entre François et Valérie. Habemus padcoeur.

Chers lecteurs assidus de Contrepoints, je ne saurais mieux vous conseiller que de suivre les mêmes recommandations d'usage applicables lors d'un beau jour électoral ensoleillé : l'abstention, voire l'abstinence. Amen.


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