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Gregg Popovich ne veut plus de séries de 20 victoires

Publié le 17 mars 2013 par Insidebasket @insidebasket
Le sujet à la mode en ce moment en NBA, est bien sur la folle série du Miami Heat qui a remporté ses 21 derniers matchs. Une performance que très peu d'équipes ont accompli dans l'histoire de la NBA. Pourtant, déjà la saison dernière, les Spurs avaient réussi l'exploit de remporter 20 matchs. Seulement cela ne rentre pas dans la même catégorie, car il y avait 10 matchs de playoffs dans cette série.
On ne vous rappelle pas les faits. Bon, c'est bien parce qu'on est sympas. San Antonio avait sweepé Utah puis les Clippers avant de remporter les deux premiers matchs de la finale de conférence face au Thunder. Tout cela après avoir terminé la saison régulière par dix succès de rang. 20 matchs, le compte est bon. Mais les Spurs avaient lâché les quatre suivants, échouant à rejoindre la Finale NBA.
Mais si on en croit Gregg Popovich, cette série était plus un fardeau qu'autre chose, surtout au moment de la saison, où il y a plus important qu'une "banale" série de matchs sans défaite.
"Je ne veux plus gagner 20 matchs de suite" indique Pop sur ESPN. "C'est trop. J'espérais une défaite l'an dernier. J'ai même pensé à faire des choses pour m'assurer d'une défaite, mais je ne pouvais pas faire ça à mon équipe."

Pop insiste également sur le fait qu'une telle série est très difficile à assumer en postseason, plus qu'en saison régulière.
"Quand vous gagnez autant de matchs à la suite, il est probable que vous en perdiez deux ou trois à la suite à la fin. Et en playoffs, vous ne pouvez pas vous le permettre. Pas contre une équipe aussi jeune et talentueuse que le Thunder."

Alors vaudrait-il mieux avoir perdu quelques matchs en fin de saison régulière ? Probablement. Gregg Popovich avait pourtant mis toutes les chances de son côté en reposant Tony Parker, Tim Duncan et Manu Ginobili pour les deux derniers matchs face à Phoenix puis Golden State. Malheureusement, Patty Mills (27pts et 5pds puis 34pts et 12pds...) par exemple, en a décidé autrement. Là où la richesse d'effectif a parfois ses défauts.
La situation de Miami est néanmoins différente, et chacun tente autant que possible après chaque succès de diminuer l'importance de la série. Difficile quand on s'appelle Miami Heat et qu'on est le champion en titre.

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