Entre Super-Marmite qui propose des restos chez l’habitant, les avis et commentaires postés par les internautes sur Twitter ou Tripadvisor ou les photos instantanément uploadés sur Foodreporter, FoodSpotting ou Instagram, les restaurateurs prennent peur.
Les guides, c’est fini ?
Il y a plusieurs années, les fins gourmets et gros gourmands qui souhaitaient de pas se tromper dans leur choix de resto se tournaient vers les guides spécialisés. Le Michelin, Le Gault&Millau, . Des critiques dignes de Anton Ego dans Ratatouille ou Sébastien Demorand dans Masterchef.
Véritables institutions au même titre que le Routard ou le Lonely Planet dans le tourisme, Le Guide Michelin et les autres guides papier se numérisent.
Les guides traditionnels créent leur site.
Le Guide Michelin, Le Bottin Gourmand, ont leur site et adoptent les codes des sites spécialisés.
La Fourchette, plateforme de réservation et de bons plans sur le devant de la scène
La Fourchette en chiffres :
- 6500 restaurants dont 1500 en promotion
- 500 000 avis clients. Seuls les clients qui sont effectivement allés au restaurant donnent leur avis !
- Réservation en 3 clics avec confirmation immédiate par sms
- Gratuit Ni prépaiement, ni carte bleue (la promotion est automatiquement appliquée par le restaurant sur votre addition)
- Près de 10 millions de réservations
Les plateformes d’opinions plébiscitées
L’Internaute, TripAdvisor, Google Adresses (Maps) et La Fourchette, qui fournit également des avis, sont largement utilisés par les chercheurs de bons restos dans leur ville, quartier ou destination touristique.
Alors, les avis négatifs peuvent dramatiquement dégrader la fréquentation des restaurants.
Des avis peuvent également être laissés sur Google Adresses et sont largement mis en avant lors d’une recherche sur Google.
Les réseaux sociaux, pour les restos ?
Les restos peuvent communiquer sur le plat du jour. Au bureau, pas toujours simple d’effectuer une réservation pour son déjeuner entre amis alors la réservation en ligne ou directement via la page Facebook du restaurant s’avère très pratique.
Par ailleurs, il est toujours bon d’être sur les réseaux sociaux pour « écouter » ce qui est dit sur son restaurants et pour pouvoir répondre aux critiques et remercier des éloges.
Foursquare
Le service mobile de géolocalisation, aux 20 millions d’utilisateurs et 2 milliards de « check-ins », permet également de voir les commentaires laissés sur les lieux à proximité.
Foodreporter, photographiez vos plats et partagez-les avec vos amis.
Portable en main, ils photographient leur assiette et postent la photo avec un commentaire sur internet: les «food reporters» forment une communauté de critiques culinaires amateurs, pas toujours au goût des éditeurs gastronomiques, ni des restaurateurs.
Depuis son lancement en mars 2011, plus de 200 000 photos ont été publiées.
Vers des applis spécialisées ?
A l’image de Foodreporter, voici BurgerQuest. Géolocalisez les burgers autour de vous, regardez les photos des restos et lisez les commentaires. Consultez le Top 10 des burgers. L’appli cartonne.Les blogs culinaires font la loi
Aujourd’hui, internet permet à tout à chacun de jouer le critique et de déverser son avis sur le web. Ses avis d’anonymes ont aujourd’hui plus de poids que celles des sites institutionnels ou des grands critiques culinaires. De multiples blogs de gourmands et gourmets éclosent chaque jour affichant menu, tarifs, photos et opinions de restaurants.
Des restaurateurs sur la réserve
Des gourmands 2.0 pas au goût de tous. La critique de certains chefs se porte sur la qualité moindre des photos prises par les mobinautes qui pourraient desservir leur plat. D’autres évoquent le fait de ne pas pouvoir répondre aux critiques. Les critiques professionnels sont, eux-aussi, bien entendu très critiques face à cette concurrence d’illettrés au palais peu développés.
Le journal Le Monde nous apprend qu’Outre-Atlantique, certaines tables de luxe new-yorkaises affichent clairement la couleur : interdiction de photographier. Pas de photos chez Masa, un des restaurants les plus chers de la ville. »Le mystère des créations culinaires et des décors, c’est ce qui fait que des gens viennent nous voir du monde entier ». Le chef du Septime ajoute au journal : « Si on rate un plat, la sanction est immédiate. Avant, les chefs étoilés avaient peur de l’inspecteur du Michelin qui passait deux fois par an. Aujourd’hui, tous les clients sont susceptibles de balancer. »
Plus fort, le Chef californien Mark Gold offre 5% sur l’addition aux clients qui acceptent de laisser leur smartphone à l’accueil.
Cas pratique en images avec Big Fernand, roi des Burgers et des réseaux sociaux
Page Facebook Optimisée
Facebook cover et photo de profil sympas, des publications régulières et des réponses à chaque question. Résultat ? Près de 4000 fans et un fort engagement des fans (quasi 20%) :
Un Compte Twitter très actif et réactif. Les tweets relatifs au resto sont retweetés ou remerciés. Chaque question obtient une réponse. Pas de doute, un community manager se cache derrière les délicieux burgers de Big Fernand.
Big Fernand tient une place importante sur Instagram, est présent sur Foursquare et sur l’appli BurgerQuest :
Presque un an après l’ouverture du resto, les blogs culinaires continuent à publier, chaque semaine des articles sur le resto.
Pour finir, je vous invite à jeter un oeil au superbe rapport « Web et Gastronomie : tour d’horizon » réalisé par le CEO de Cookening, futur startup du web cooking… A suivre