The Mentalist // Saison 5. Episode 17. Red, White and Blue.
Si l'épisode précédent permettait de remettre Red John sur le devant de la scène, ce nouvel épisode redonne à la série son côté très classique et donc un peu plus décevant. Je suis bien moins fan
des épisodes indépendants qui ne cherchent pas à surprendre le téléspectateur. Bien que je puisse saluer le fait que nous sommes dans un univers différent (le monde de l'Eglise), j'ai trouvé la
confrontation entre Jane et le sujet assez décevante. Ce que j'attends de la part d'une série comme The Mentalist c'est qu'elle tente de nous surprendre avec quelque chose de
bien plus palpitant. Du coup, quand ce nouvel épisode ne tente rien de bien fascinant, il faut vraiment gratter pour trouver l'épisode intéressant. Il y avait de bons moments, notamment une
petite citation de Cho ("The next time you ask someone in this unit to watch your back you might want to remember how you watched hers"), ou encore Jane qui va tenter
d'aider Pete à se souvenir avec l'hypnose. Un accessoire scénaristique qui fonctionne toujours dans la série.
Mais encore une fois, The Mentalist se repose sur ses acquis et ne prend aucun vrai risque. Ce que j'aurais aimé c'est une suite directe à l'épisode précédente, à la mort de ce
personnage emblématique de la saison car c'est à mon sens ce que la dernière ligne droite de la saison méritait. L'introduction d'une histoire un peu militaire sur les bords (Pete Cohen un
vétéran ou encore Lucy qui protégeait en fait un autre soldat, Rose Sutflin, qui avait déposé une plainte pour harcèlement sexuel anonyme) m'a rappelé par certains aspects Le Déshonneur
d'Elisabeth Campbell. C'était d'ailleurs un film que j'avais bien aimé, surtout pour son twist. Mais le milieu militaire n'a jamais été un sujet passionnant dans The
Mentalist. Tout du moins, c'est plutôt un sujet rasoir dans les séries policières (déjà vu milles fois dans les NCIS et cie). Ce que j'attendais de The
Mentalist cette semaine c'était une affaire plus Holmes-que. Généralement, la série sait nous offrir des cas de bonne facture, inspirés.
Note : 4/10. En bref, du Mentalist en mode cerveau automatique. Dommage.