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Hugo Rafael Chávez Frías : L’impossible victoire de l’extrême-droite (Capriles) face à Nicolas Maduro

Publié le 19 mars 2013 par Menye Alain
Nicolas Maduro

Nicolas Maduro

 C’est la gueule de bois, la chronique d’une défaite annoncée et inéluctable que le peuple vénézuélien s’apprête à infliger à l’Empire, le prophète du mal absolu. Vous savez, celui qui a créé Hitler, Mussolini, l’extrême droite raciste et xénophobe, l’esclavage, la colonisation, les guerres préventives, et qui, sous des prétextes farfelues, telle la démocratie, sème la mort et la désolation essentiellement dans les pays du sud. Aujourd’hui, pour broyer la « parenthèse Chavez» selon leur terminologie, il faut faire tout, quitte à s’allier avec le diable. D’ailleurs, lui-même c’est Belzébuth et l’a largement prouvé en Libye ou actuellement en Syrie, en s’alliant avec la vermine wahhabo-salafo-terroriste. Ainsi, tous les scénarii mis sur la table pour évincer le chavisme accouchent d’une souris, à la veille de l’élection présidentielle qui aura lieu au Venezuela le 14 avril prochain.

Malgré la diabolisation du chavisme, avec, rappelons-le, la plus grande arnaque en matière de désinformation, les Vénézuéliens ne l’entendent pas de cette oreille. Un sondage commandé par qui vous savez, vient de rendre son verdict sans appel. Le président par intérim du Venezuela, Nicolas Maduro, a une avance confortable de 14 points, au-dessus du candidat de l’opposition ségrégationniste et fascisante Henrique Capriles Radonski, selon le sondage réalisé par le sondeur Datanalisis (Maduro 49,2 Capriles 34,8) sollicité par la… Barclays Bank. L’Occident qui aime à présenter Henrique Capriles Radonski comme étant le jeune gouverneur de l’État de Miranda, âgé seulement de 40 ans, oublie très souvent, et ceci volontairement, de préciser que, cet homme est de l’extrême droite la plus crasse qui soit. C’est une lapalissade. A peine la campagne commencée, ses stratèges états-uniens lui ont demandé de cibler essentiellement Cuba, et de ne surtout pas diaboliser Chavez -ils s’en chargent-, d’autant plus que l’émotion est et restera vive après la mort du comandante Hugo Rafeal Chavez Frias…

Capriles qui a certes fêté la mort de Chavez selon plusieurs sources, est néanmoins confronté à un exercice d’équilibriste et de funambule délicat, pour essayer d’une part, de mettre en perspective les supposées failles de la gouvernance Chavez, sans toutefois l’attaquer ou de chercher à ternir son héritage, et d’autre part, de faire de vraies propositions pour rallier la majorité des Vénézuéliens. Ceci veut dire qu’il n’a aucun argument à faire valoir. Donc, l’homme s’acharne sur Nicolas Maduro, avec un discours fascisant, morbide et mortifère. Hier, lors d’un de ses meetings, s’adressant à des étudiants dans l’état riche en pétrole de Zulia, l’homme a passé son temps à scander à la foule des ignominies indescriptibles :

« Les cadeaux à d’autres pays ne vont pas continuer. Pas une seule goutte de notre pétrole ne sera consacrée au financement du gouvernement des frères Castro »

« Nicolas est le candidat de Raul Castro, je suis le candidat du peuple vénézuélien»

 Il avait, auparavant, fustigé la forte criminalité au Venezuela et, Maduro, lors d’un passage à la télévision lui avait rétorqué vertement qu’il était le Gouverneur du Miranda où, le fort taux de mortalité n’est pas différent du reste du Venezuela et par conséquent, en tant qu’acteur, il ne faisait pas exception à la règle. En parlant de Cuba, qui reçoit 100.000 barils par jour de pétrole vénézuélien, le candidat d’extrême droite, a atteint des cimes en démagogie. Ce qu’il ne dit pas, c’est qu’en échange, Cuba apporte son aide sur de nombreux secteurs d’activité. Par exemple, cet accord sur le pétrole permet aux plus démunis d’être soignés gratuitement par des médecins cubains dans les bidonvilles et les zones rurales.

Durant la gouvernance de tous les prédécesseurs du comandante Hugo Chavez, ces gens-là n’avaient pas accès aux soins. Alors que Nicolas Maduro fait partie de ceux qui sont à l’origine de cette politique, étant le vrai idéologue du chavisme contrairement à ce que les grands médias ne veulent pas dire se contentant de le désigner comme ancien chauffeur de bus ; ceci participant à demander aux Vénézuéliens de ne pas faire confiance à un illettré. Il n’en est rien, pour peu qu’on s’intéressât au parcours atypique de cet homme haut en couleurs resté volontairement dans l’ombre d’Hugo Chavez. Désabusés, les détracteurs du chavisme disent aujourd’hui que Nicolas Maduro bénéficie de l’émotion suscitée par la mort brutale de l’homme qui a rendu ses lettres de noblesse au Venezuela. Ceux qui veulent revenir au pouvoir sont ceux-là même qui, hier, pillaient le pays, et le bradaient aux multinationales étrangères, donc, essentiellement aux riches…


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