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Critiques Séries : Broadchurch. Saison 1. Episode 3.

Publié le 20 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Broadchurch // Saison 1. Episode 3. Three.


Parfois, je retrouve un peu dans Broadchurch de The Killing. C'est étrange mais la construction est assez similaire finalement et ce n'est pas une mauvaise référence. Loin de là. David Tennant a ce côté particulièrement froid, assez loin de l'image chaleureuse que l'on peut avoir de l'acteur quand on le connait de Doctor Who. L'écriture de Broadchurch est toujours aussi agréable et les suspicions continuent donc d'affluer. Je ne sais pas encore qui pourrait bien avoir tué le jeune garçon (même si parfois j'ai des vues sur le révérend Paul Coates en guise de suspect). Le suspect le plus logique, Mark Latimer, va se faire questionner dans l'épisode. Un moyen à la fois de nous confirmer qu'il est bien trop tôt dans Broadchurch pour que cela soit lui, ou encore qu'il est bien trop logique que ce soit lui pour que cela soit lui. Du coup, j'en suis venu à penser que cela pouvait être le révérend mais je suis certain de me tromper. Du coup, comme vous le voyez, Broadchurch fait théoriser le téléspectateur sur qui est le tueur ou la tueuse. C'est intelligent. L'interrogatoire des autres suspects comme Becca Fisher par exemple était une bonne chose.
Nous sommes déjà à l'épisode 3 de Broadchurch et pourtant les choses semblent ne pas avancer d'un poil. La seule révélation de Broadchurch c'est la relation extra conjugale entre Becca et Mark. Ce que j'aimerais bien dans ce genre de circonstances parfois c'est que les policiers choisissent d'en parler à la femme que son mari la trompe. C'est toujours fun ensuite les scènes de ménage. Bien entendu, Broadchurch n'est pas parfaite dans sa manière de présenter les choses mais elle tente de le faire de façon très psychologique et c'est aussi l'une de ses plus belles réussites. C'est plus fin qu'un thriller classique. On ressent donc un peu plus les sentiments de chacun des personnages. Cette semaine donc la salle d'interrogatoire était le lieu le plus intéressant de l'épisode. Il y a des confessions qui sont faites mais ce qui est dommage c'est qu'ils ne jouent pas toujours dessus. Réalisé par Euros Lyn (un réalisateur de Doctor Who), l'épisode nous offre une jolie direction des acteurs et notamment de son duo d'inspecteurs. Cette compétition qu'il y a au fond entre les deux, la confrontation de leurs méthodes entre une Ellie qui veut trouver le suspect le plus rapidement possible.

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Et puis de l'autre nous avons Alec qui aimerait bien aussi qu'on le laisse tranquille et réfléchir. La manière d'enquêter est différente entre les deux flics de Broadchurch ce qui rend le propos bien évidemment plus intéressant. Par ailleurs, la partie journalistique manque de fond. Si les deux premiers épisodes étaient parvenus à rendre cette partie de la série suffisamment fun et agréable (grâce à de bons personnages), maintenant on a l'impression qu'ils n'existent plus. On va dire que c'est un mal pour un bien car Mark Latimer était bien plus présent et j'aime bien Andrew Buchan. C'est un très bon acteur de fictions anglais qui méritait bien un rôle aussi émotionnel que celui ci. Finalement, après trois épisodes je trouve que Broadchurch se tient toujours aussi bien. Les révélations sont plus ou moins bien gérées et les personnages sont écrits de façon passionnante. Qu'attendre de la suite, notamment avec ce cliffangher qui tend à confirmer le fait qu'il y avait un bateau dans l'histoire de ce meurtre ? C'est une grande question je me pose. Et bon Dieu qu'est ce que cachaient les messages du fils d'Ellie.
Note : 6/10. En bref, un épisode centré sur le côté cloisonné (la salle d'interrogatoire) et émotionnel (la révélation de la relation entre Becca et Mark).


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