Le groupe Séché Environnement a indiqué mardi 19 mars qu’une « biofaçade » pourrait être installée sur les murs de l’incinérateur Alcéa, à Nantes. Ce projet, baptisé SymBio, a décroché une aide publique de 1,7 millions d’euros pour un montant global de 4,9 millions d’euros.
Le procédé de SymBio permet de produire de l’énergie grâce à des micro-algues cultivées dans des « photoréacteurs » placés sur la façade. Une technique qui permettrait de « réduire de 50% les consommations de chauffage et rafraîchissement par rapport à un bâtiment standard » selon Séché Environnement. Et qui permet aussi de répondre à la nouvelle réglementation thermique française RT 2012.
Dans le cas de l’usine d’incinération de déchets de la prairie de Mauves, le groupe Séché Environnement envisage de cultiver ces micro-algues en valorisant la chaleur rejetée par l’incinération et en utilisant le CO2 contenu dans les fumées et les eaux pluviales.
La start-up Ennesys, basée à Nanterre, développe actuellement un projet similaire.
Ce sont au total plus de 70 projets de recherche qui ont été retenus par l’Etat dans le cadre du Fonds Unique Interministériel, un programme de soutien à la recherche appliquée de 63,5 millions d’euros de financements publics.
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