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GROSSESSE et ANTIDÉPRESSEURS: Pas d'impact sur la croissance de l'enfant – American Journal of Psychiatry

Publié le 21 mars 2013 par Santelog @santelog

GROSSESSE et ANTIDÉPRESSEURS: Pas d'impact sur la croissance de l'enfant – American Journal of PsychiatryAlors que la dépression touche 7 à 19% des femmes enceintes, le recours aux antidépresseurs durant la grossesse pose la question des effets de l’exposition in utero sur la santé de l’enfant. Le poids et la taille de l’enfant, durant sa première année de vie, ne semblent pas affectés par une exposition in utero aux antidépresseurs de type inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), répond cette étude de la Northwestern University. Ces conclusions, publiées dans l’édition du 20 mars de l’American Journal of Psychiatry écartent ainsi le risque sur la croissance de l’enfant, un risque évoqué par de précédentes études.

L’étude montre que les nourrissons nés de mères ayant pris des ISRS pendant la grossesse ont un poids et un périmètre crânien au cours de la première année de vie similaires aux enfants nés de femmes non déprimées. Et si, néanmoins, les nouveau-nés de mères ayant pris des antidépresseurs sont plus petits en taille à la naissance, la différence s’estompe dès la seconde semaine de vie. L’évolution de la croissance des nourrissons de mères sous antidépresseurs suit la même courbe qu’en population générale.

Quelle peut-être la répercussion sur l’enfant de la dépression maternelle et d’un éventuel traitement est une question que se posent de nombreuses femmes, non seulement pour la santé de l’enfant à la naissance, mais aussi pour son développement à plus long terme.Le Dr Wisner explique que ces résultats peuvent contribuer à la prise de décision de ces femmes et de mieux équilibrer le rapport bénéfice-risque d’une poursuite de traitement antidépresseur pendant la grossesse.

Ce qui est démontré, c’est l’effet néfaste de la dépression elle-même sur la santé de la mère et du nourrisson et le taux de rechute des femmes qui cessent de prendre les ISRS au moment de la conception de l’enfant. Ainsi la dépression et le stress prénatal ont été liés à la prématurité et au faible poids à la naissance, à un risque augmenté pour l’enfant de maladie cardio-vasculaire et d’obésité , le stress chronique lui-même augmentant le risque de dépression post-partum. A noter néanmoins: si avec l’exposition aux antidépresseurs durant la grossesse, toute augmentation du risque de décès de l’Enfant a été écartée par une récente étude publiée dans le JAMA, un risque extrêmement faible d’hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né, a été suggéré par une large étude publiée sur BMJ.com début 2012.

Source: American Journal of Psychiatry Mars 20 2013 10.1176/appi.ajp.2012.11121873 Does Fetal Exposure to SSRIs or Maternal Depression Impact Infant Growth? (Visuel Fotolia)

GROSSESSE et ANTIDÉPRESSEURS: Pas d'impact sur la croissance de l'enfant – American Journal of Psychiatry
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