Critiques Séries : Glee. Saison 4. Episode 17.

Glee // Saison 4. Episode 17. Guilty Pleasures.

Je crois que Glee me rend lunatique. Il y a deux épisodes de cela je commencais à vous parler de mon désamour en cours de construction pour Glee et puis l'épisode précédent était excellent et m'avait redonné foi en la série. "Guilty Pleasures" vient de confirmer. Ecrit par deux inconnus, Russel Friend et Garrett Lerner, l'épisode s'amuser avec les petits secrets des personnages de Glee... en chanson. Car c'est justement le sujet de la semaine : les plaisirs coupables. Alors, qui écoute quoi en secret ? Si Blaine est un grand fan de Wham, nous allons avoir droit à une reprise par les New Directions de Wake Me Up Before You Go-Go. La mise en scène était fun et élégante. Du Glee qui ne se prend pas la tête comme on l'aime. C'est justement ce genre de choses que j'apprécie tout particulièrement dans cette série. Les couleurs pops, les lunettes de soleil, et tout le monde qui s'amuse comme des fous. Ce numéro m'a donné envie de danser et de chanter sans plus jamais m'arrêter. Et l'épisode va bien évidemment jouer sur certains de mes plaisirs coupables comme les filles des New Directions (Kitty, Marley, Unique, Tina et Brittany) sur Wannabe des Spice Girls.
Autant vous dire tout de suite que cette chanson a fait une grande partie de ma jeunesse et j'en n'ai pas honte. Car je ne veux plus en avoir honte. Glee était là pour ça non ? Enfin, pour tout vous avouez, je n'ai jamais eu honte d'aimer les Spice Girls. Chacune des filles va tenter de trouver le moyen de se donner l'une des Spice à représenter. Du coup, Marley sera Posh Spice, Kitty sera Ginger Spice, Unique sera Sporty Spice, Tina sera Scary Spice et Brittany sera Baby Spice. Afin d'en venir à ce petit numéro particulièrement fun (qui m'a rappelé l'excellent numéro de Nicki Minaj dans l'épisode précédent) l'épisode passe par plusieurs stades. En effet, Kitty ne veut pas avouer qu'elle est fan des Spice Girls dans Fondue for Two (dont elle va critiquer à juste titre le concept et la niaiserie) jusqu'à ce que Brittany crache le morceau à toutes les filles. Bref, du Glee comme je l'aime et qui choisit de ne pas se prendre la tête. Pendant ce temps, Sam avoue à Blaine qu'il est un grand fan de Barry Manilow. Autant dire tout de suite qu'il a perdu toute crédibilité. Il va donc nous offrir une reprise de "Copacabana" pour l'occasion.

Un numéro simpliste qui aurait peut être mérité une mise en scène plus affriolante à la vue de ce que l'épisode nous réservait ailleurs. Mais ce n'est pas grave car Sam s'amuse et nous aussi. Sam va aussi découvrir que Blaine cache un secret et va tenter de faire en sorte qu'il le dise comme une sorte d'exemple pour le Glee Club. C'est en chanson qu'il va décider de dire ce qu'il pense avec la très jolie reprise au piano de "Against All Odds (Take a Look At Me Now)" de Phil Collins. Bien que les expressions faciales de Blaine Anderson lorsqu'ils est au piano ressemblent étrangement à l'expression commune de la constipation, sa déclaration d'amour à Sam (semi avouée) était tout de même très touchante. Mais le plaisir coupable ne s'arrête pas là. En effete, Jake Puckerman aimerait bien faire un numéro de Chris Brown sauf que les filles trouvent ça... horrible. Glee va alors faire une petite critique assez drôle de Chris Brown et de pourquoi il devrait être bani. Sauf que bon, ils ont déjà repris une chanson sur laquelle Chris Brown chante (No Air dans la saison 1). Bref, leur propos ne tient pas mais celui de Jake oui. On peut aimer la musique de quelqu'un mais pas forcément la personne qui va avec.
Personnellement j'aime beaucoup la musique de Chris Brown, je ne m'en cache pas, et pourtant je trouve le personnage odieux. C'est aussi ça la musique finalement. Une jolie critique s'en suit avec une association des déboires du chanteur et autres. C'était assez réussi dans son ensemble je dois bien l'avouer. Du coup, Jake choisi de reprendre une chanson d'un autre Brown : Billy Brown, "My Prerogative" (qui a plus tard été reprise par Britney Spears sur son premier best of). Bref, le pauvre Jake ne savait pas que Billy Brown est celui qui a rendu Whitney Houston accro au crack. Du coup, ce n'est pas mieux... Le pauvre. La série joue donc son rôle d'éducatrice en faisant une critique des personnages que peuvent être certains chanteurs. C'était assez intéressant et surtout intelligent dans son ensemble. Je n'ai rien à redire sur le sujet, c'est certain. Bien que je ne sois pas totalement d'accord avec tout ce qui est dit. Glee en profite aussi pour faire un peu de remplissage et notamment avec le fait que Sam vole des macaronis dans la cantine du lycée tout simplement pour assouvir ses pulsions artistiques.
Car oui, Sam est un champion des portraits en macaronis. J'ai trouvé ça tellement étrange et sortant de nulle part que c'est l'un des gros bémols de l'épisode à mes yeux. Pendant ce temps à New York... ils ont aussi des guilty pleasures. En effet, Kurt a un coussin faux bras qui lui permet de ne pas se sentir trop seul quand il dort. Je n'ai jamais compris les gens qui pouvaient acheter ce genre d'horreurs et Santana a raison c'est vraiment "creepy". Mais cela va de paire avec qui est Kurt de toute façon, il a toujours été plus ou moins bizarre ce personnage. De son côté, Rachel va pouvoir enfin connaitre la vérité sur Brody et son petit boulot de cornichon à pudding pour riches cougars. Leur rupture était assez touchante surtout sur l'une des plus belles chansons qu'il puisse exister dans ce bas monde : "Creep" de Radiohead. J'en ai bien évidemment eu la larme à l'oeil.
Santana - "I think it's better than to go on GrindR to search for menwhore"
L'épisode s'est alors achevé sur une de mes chansons préférées : "Mamma Mia" d'ABBA. Je n'en ai pas honte. J'avais hâte de voir à quoi cela pouvait ressembler, surtout à la vue de reprise lorsque je l'ai écouté avant de voir l'épisode. Une belle façon d'achever un très bon épisode de Glee, encore un. Comme quoi les plaisirs coupables peuvent parfois être de bonnes choses. Surtout que Glee assume pleinement son statut.
Note : 8.5/10. En bref, les plaisirs coupables sont parfois les meilleures choses qu'il puisse exister.