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Fédérale 1 : Saint Jean Luz sur Eurosport

Publié le 22 mars 2013 par Guilloubo

Fédérale 1 Poule 3, Saint Jean de Luz Olympique actuellement 4ème (2 points d'avance sur le 5ème) après 16 journées, visera une qualification pour le trophée Jean Prat ce samedi 23 mars 2013. Raison de plus pour briller puisque la chaîne de télévision privée Eurosport a décidé de diffuser le match de la 17ème journée de Fédérale 1. Le match se jouera à 18h45 à Périgueux troisième du classement de la poule 3 et déjà qualifié.

Sources :

Fédérale 1 : Saint Jean Luz sur Eurosport

Samedi, à 18 h 45, le SJLO disputera l’avant-dernière journée de la phase régulière du championnat à Périgueux, sous l’œil des caméras d’Eurosport qui diffuse la rencontre en direct. Avec la ferme intention de prendre des points en vue d’une qualification pour les phases finales tout à fait envisageable à condition de ne pas rater le rendez-vous périgourdin. Au centre de l’attaque luzienne, Laurent Marticorena, chef d’orchestre indiscutable des envolées basques, mettra ses jambes de feu, sa vista et son expérience au service de ses jeunes coéquipiers, dont l’immense talent ne s’exprime que dans les grandes occasions.

Le « parrain » des arrières s’en amuse volontiers : « on est tous à mettre dans le même sac, on est capables d’être pitoyables à Niort, équipe qui lutte pour le maintien, et rayonnants une semaine plus tard face à Tyrosse qui vise le titre national. On est faibles contre les faibles, forts contre les forts, c’est dans les gènes du club ! ». Boutade intéressante de la part d’un garçon à la riche carrière professionnelle. Car avant de venir guider l’attaque des verts, il a vécu dans l’élite du rugby français.

Né à Bayonne, mais formé en région parisienne (Maisons-Laffitte, Racing, Stade Français), il a éclos à Colomiers (une finale du Top 16 en 2000), puis à Castres de 2002 à 2008 où il s’est adjugé un Bouclier européen en 2005 et effectué pas mal de campagnes continentales. Un petit tour en Pro D2 à Dax (2008-2010), avant le retour au Pays basque sous la tunique vert blanc rouge de l’Olympique Luzien où son patronyme résonne parfaitement. Le SJLO, le contraire d’une voie de garage si on en croit l’intéressé.

Il raccrochera les crampons

« En Fédérale 1, tous les matches ne sont pas du même niveau, c’est un peu en dents de scie, mais on vit des moments de rugby de grande qualité. Pour ma part, je me régale ici, même si l’équipe est fantasque et irrégulière. L’autre dimanche, contre Tyrosse, j’ai ressenti des émotions identiques à celles que l’on connaît lors des phases finales de l’élite pro. Quand deux équipes ont les moyens de produire du jeu et se lâchent, c’est splendide. Avec en plus un stade plein, le soleil et une ambiance du tonnerre, vous prenez vraiment du plaisir. Et c’est du grand rugby ».

Samedi, à Périgueux, Laurent Marticorena et les siens auront face à eux une autre formation de haut niveau, le CA Périgueux, fraîchement relégué de Pro D2. À l’aller, les Luziens avaient perdu d’un point dans les derniers instants, après avoir assumé l’animation offensive des débats, mais loupé la plupart de leurs coups de pied au but. Mais dans ce domaine aussi le vent tourne, et certains jours, les buteurs luziens mettent tout entre les perches. « Rien n’est joué, on peut encore croire à la qualification, puisque nous avons deux points d’avance sur nos concurrents, mais il ne faut rien égarer en route, cette quatrième place, nous sommes trois à la guigner, ça sera indécis jusqu’au bout ».

Laurent, pour sa part, aimerait bien finir sa carrière sur une note aigüe, car à la fin de la saison, il raccrochera les crampons. Au sommet de sa forme à bientôt 35 ans, il ne veut pas faire la saison de trop. « Je sais que ça peut paraître bizarre, car j’ai réalisé une bonne campagne, mais franchement, je préfère m’arrêter sur une image positive, partir en pleine forme, me consacrer à ma famille et à mon travail. Comme ça, je n’aurai que de bons souvenirs ».

À l’Olympique, les jeunes doivent profiter à fond de sa présence pour finir l’exercice 2013 en beauté. Ils ne s’en priveront pas. Reste que pour l’avenir, des questions se posent. Qui sera là l’an prochain pour mener l’attaque, marquer l’essai de la dernière seconde, et mettre l’ambiance dans le bus ? Personne n’est irremplaçable, mais il faudra se mettre à plusieurs pour compenser l’absence du flamboyant retraité. En attendant, il faut aller à Périgueux, et lancer la cavalerie devant la télé : « C’est une bonne idée de diffuser un match de fédérale. Le public va découvrir que dans l’élite amateur, ça envoie du jeu ».


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