Hongrie: comment disparait une démocratie.

Mardi 12 mars 2013

Communiqué de presse

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste

Estelle Grelier, Secrétaire nationale aux Politiques européennes

Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté les nouvelles atteintes aux libertés commises par le gouvernement conservateur de Vicktor Orban.

Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté les nouvelles atteintes aux libertés commises par le gouvernement conservateur de Vicktor Orban.

La nouvelle modification de la Constitution hongroise est une atteinte de plus aux libertés démocratiques et aux principes fondamentaux de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe, en particulier sur la séparation des pouvoirs.

L’indépendance du système judiciaire sera fortement affaiblie par cette nouvelle Constitution: la présidente de l’autorité de tutelle, une affidée du pouvoir, pourra décider seule à quels magistrats elle confiera certains dossiers.

De même, la nouvelle Constitution réintroduira des dispositions annulées par la Cour constitutionnelle restreignant les droits des personnes sans domicile, ou donnant une définition légale de la famille particulièrement restrictive.

Le Parti socialiste déplore le comportement de Vicktor Orban, resté sourd aux demandes répétées de l’Union européenne de respecter ses principes fondamentaux. Nous soutenons les forces de la société civile et l’opposition sociale-democrate qui se battent pour une constitution respectueuse des libertés publiques en Hongrie.

Nous demandons au Parti Populaire Européen (PPE), dont l’UMP  est membre, de clarifier sa position. La dérive du régime Orban, au coeur même de l’Europe, est dangereuse. L’UMP doit cesser de l’absoudre au nom de la solidarité du Parti Populaire Européen.