Magazine Société

Marcher dans la prose de M. Guaino ne porte pas toujours bonheur...

Publié le 25 mars 2013 par Philippejandrok

HenriGuaino.pngIl semble que la mise en examen de N. Sarkozy ne soit absolument pas appréciée par son clan.

Lorsque M. Chirac a été concerné par les affaires de la Ville de Paris, il n’en n’a pas fait un plat, et surtout, il n’a pas fait de menaces ouvertes comme le fait le principal intéressé en déclarant que : « cela ne se passera pas comme ça. »

Le vengeur ne supportant pas que l’on touche à sa personne, mais, une personne publique est automatiquement dans la ligne de mire des médias et des juges dans le cadre de certaines pratiques, or, un Juge ne peut en aucun cas prendre le risque de mettre en examen un citoyen sans avoir un faisceau de preuves qui le pousserait à agir.

Il faut être naïf pour croire que le juge Gentil prenne cette affaire pour un jeu, une affaire médiatique, c’est homme discret n’a absolument pas besoin de publicité pour briller dans les médias, c’est même tout le contraire, il fuit toute forme de communication avec l’extérieur, il est même connu pour ce trait de caractère.

Aujourd’hui l’éminence noire de Nicholas Sarkozy déclare avec fougue et emportement, comme dans l’énergie du désespoir :

- «Le juge, par cette accusation infamante, insultante contre Nicolas Sarkozy, a bien déshonoré la justice! Il a sali la France en direct et devant le monde entier»

                                                                            Henry Guainau, ancien conseiller de  N. Sarkozy

Cela paraît surprenant de la part d’un tel démocrate qui refuse que la justice fasse son travail et qui accuse la justice en se mettant lui-même juge et parti, au point que le juge Gentil a déposé plainte contre cet M. Guaino et une citation à comparaitre pour « outrage à magistrat ». Voilà un juge véritablement courageux qui ne se démonte pas devant la menace et qui n’hésite pas à piétiner le guano du pied, cela porte bonheur paraît-il.

Il est incroyable de constater qu’à Droite la menace est monnaie courante, dès que l’on refuse d’accepter une accusation, on menace, Monsieur Balkani qui, il y a deux jours, jette un :

-      -  « …je vous emmerde… »

En direct à la radio et qui prétend ne pas l’avoir dit, prit en flagrant délit de mensonge, mais non, c’est comme toujours, l’hôpital qui se moque de la charité.

Cette peur de la Droite de voir l’ancien leader de l’UMP, l’ex-président, suspecté d’abus de faiblesse, comme le photographe et ami de Madame Bettencourt, François-Marie Bannier qui a subi les mêmes accusations et personne ne s’est levé pour le défendre et prétendre que les juges étaient infamants. On ne peut pas accuser l’un et pas l’autre pour les mêmes raisons.

Madame Bettencourt fait ce qu’elle veut de sa fortune, si elle souhaite en donner une partie à son ami, elle a tous les droits, mais donner, financer l’UMP, c’est autre chose…

Dans l’accusation du juge Gentil ce n’est pas N. Sarkozy qui est visé, mais toute la machine de guerre de l’UMP, c’est tout le système d’argent occulte et des lois que les sénateurs ont voté pour protéger la démocratie des influences de l’argent dans le monde politique et la façon dont justement les politiques détournent la loi pour faire de leur parti des coffres à trésor secrets.

On comprend mieux pourquoi les lieutenants de l’UMP s’agitent de la sorte, imaginez un peu si on venait à apprendre ce qui se trame en coulisse…

La bataille pour la présidence de l’UMP est également une affaire d’argent, car qui préside le parti, détient la clef du trésor.

Allez, nous vivons une époque formidiable…

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Philippejandrok 11422 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine