Magazine Environnement

Aluminium au quotidien : danger

Publié le 25 mars 2013 par Idealmag @idealmag2
Rédigé par Equipe Rédaction le Lundi 25 Mars 2013 à 12:14 | Lu 14 fois

Un documentaire fait le point sur l’aluminium à travers une enquête implacable, diffusé sur Arte le 12 mars dernier : "Planète alu", de Bet Ehgartner.


Un métal qui peut être dangereux pour la santé...

Aluminium au quotidien = danger Aluminium au quotidien = danger Nos cuisines regorgent de casseroles et équipements en aluminium, et nos réfrigérateurs contiennent  plus d'un aliment dans du papier alu.

Un métal qui peut être dangereux pour la santé...

Le problème vient des ravages causés par l’extraction de la bauxite et les résidus que les sels et dérivés de ce métal laissent dans notre corps.

Dans le domaine du bâtiment, sa malléabilité, légèreté, et inoxydabilité, font de l'alu un métal très apprécié. Mais introduit dans nos emballages, en chimie alimentaire, dans les produits de cosmétique et la pharmacopée, devient pour le coup particulièrement néfaste pour la santé.

Comme pour les OGM ou les pesticides, la communauté scientifique est divisée sur la question. Vous connaissez la rangaine.  Pourtant, des études ont bien prouvé que l’aluminium, ses composants, ses sels ou ses dérivés favorisaient l’apparition du cancer du sein, d’allergies, d’infections auto-immunes, voire de la maladie d’Alzheimer.

L’aluminium dans l’eau du robinet

L’aluminium dans l’eau du robinet L’aluminium dans l’eau du robinet Même l’eau du robinet est souvent chargée en sels d’aluminium !

Cette concentration est liée à la présence de sulfate d’aluminium, utilisé dans le processus d’assainissement de l’eau afin de la rendre potable3. En 2000, le cohorte PAQUID1 révélait un risque de développer une démence ou la maladie d’Alzheimer en cas d’exposition à une eau contenant une certaine concentration d’aluminium. Ce risque serait 2,2 à 2,3 fois supérieur pour les personnes résidant dans des régions où la concentration en aluminium est supérieure à 0,1 mg/L. Or, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fixé la concentration maximale autorisée à 0,2 mg/L d’eau2.

L'aluminium pénètre dans le cerveau, s’y fixe définitivement et s’y accumule. C’est ainsi que ce métal neurotoxique a été suspecté d'augmenter le risque de maladie d’Alzheimer, tout comme les crèmes solaires et les déodorants anti-transpirants sont suspectés dans certains cancers du sein. Après enquête, Virginie Belle dénonce ce scandale sanitaire dans son livre « Quand l’aluminium nous empoisonne ». On ne peut qu’encourager industriels et consommateurs à écarter cet élément de notre environnement. D’ailleurs, certains produits commencent à afficher « sans aluminium » comme argument de vente…

Dès 2003, les autorités publiaient un rapport d’expertise nationale sur les risques liés à la consommation d’aluminium. Mais les données étant difficiles à obtenir et à traiter, elles n’ont pas permis de caractériser une éventuelle toxicité de l’aluminium pour la santé, ni d’établir des recommandations.

Malgré tout, en 2008, l'Autorité européenne de sécurité des aliments a fixé la dose maximale d’exposition par semaine à 1 mg d'aluminium par kilo de poids corporel. Or cette limite n’est pas utilisable dans la mesure où l’on ne connaît pas la dose à laquelle nous sommes véritablement exposés quotidiennement, l’aluminium étant présent naturellement et dans une majorité de produits de consommation. Source

L’aluminium dans les vaccins

L’aluminium dans les vaccins L’aluminium dans les vaccins  A l’heure actuelle, les sels d’aluminium sont encore utilisés comme adjuvants, la substance administrée avec un antigène pour influer sur le système immunitaire, dans près de la moitié des vaccins.

Bien que cette technique soit monnaie courante depuis plusieurs années, des études ont récemment prouvé que l’aluminium ne se dissolvait pas automatiquement dans les tissus. Par conséquent, la présence d’aluminium dans les vaccins serait responsable d’une maladie dégénérative identifiée en 1998 par le Pr Gherardi, la myofasciite à macrophages (MFM), qui engendrerait une fatigue chronique associés à des troubles musculaires, articulaires et cognitifs. Cette nouvelle risque d’aggraver la méfiance croissante des populations face aux vaccins.

L’aluminium dans les déodorants

L’aluminium dans les déodorants L’aluminium dans les déodorants Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Genève (et financée par la fondation Meyer, relance le sujet, et met en évidence les « effets néfastes des sels d’aluminium (chlorhydrate d’aluminium et chlorure d’aluminium). Ces substances sont introduites dans les déodorants classiques.

Aujourdh'ui près de 9 déodorants sur 10 contiennent des sels d’aluminium, et en sont parfois constitués à hauteur de 20%, d’après l’Afssaps, qui recommande d’ailleurs d’astreindre la concentration d’aluminium à 0,6% dans les déodorants ou les antitranspirants et de limiter l’application de cosmétiques en contenant sur peau lésée afin de limiter au maximum l’absorption cutanée d'aluminium.

Son extraction provoque des dégâts environnementaux

Extrait d'article de SudOuest : Cathy Lafon

Les meilleurs gisements de bauxite à partir duquel on fabrique l'aluminium se trouvent sous les tropiques, en Afrique de l’Ouest, en Australie, en Inde et en Jamaïque. Mais c’est à Porto Trombetas dans le nord du Brésil que se situe l’une des mines les plus rentables au monde, aux mains d’une multinationale. Pour l’exploiter, il faut abattre chaque année l’équivalent de 250 terrains de football de forêt humide primaire, essentielle à la biodiversité. Quant aux boues rouges liées à l’extraction, elles sont hautement toxiques, comme l’a montré la catastrophe écologique survenue en Hongrie en 2010.

Inquiétude au Wharf de la Salie, au sud du Bassin d'Arcachon (Gironde)

Dans la région, dans le Bassin d'Arcachon, le polychlorure d'aluminium, est utilisé comme floculant  pour traiter les eaux usées des stations d'épuration de Biganos et de La Teste depuis 2007. Si la pollution n'est pas visible (photo ci-contre DR SIBA), les conséquences potentielles sur la santé humaine inquiètent les riverains du Wharf de la Salie où se déversent les eaux usées traitées et les associations environnementales. René Capo, du Comité de Vigilance Biscarrosse-Collectif aquitain ,donne a contrario l'exemple de la station d'épuration réalisée en 2012 à Bordeaux, à Bacalan, pour traiter les eaux usées de 440.000 habitants, qui n'utilise pas le polychlorure d'aluminium comme floculant et pourra à terme, traiter 276.000 mètre cubes par jour d'eaux usées et d'eaux pluviales sans incidence nocive sur la Garonne.


A VOIR  : PLANÈTE ALU,  documentaire de Bert Ehgartner.  Allemagne/Autriche, 2013, 1h29mn. Rediffusion : ARTE, samedi 23 mars 2013 à 11h35.
UN SITE A CONSULTER : L'ASEF (Association santé environnement France) : cliquer ICI
LIRE AUSSI L'aluminium au quotidien, interview de Chris Exley. Le toxicologue Chris Exley est professeur de chimie bioinorganique à l'Université de Keele au Royaume-Uni. Depuis 1984, il étudie les risques liés à l’aluminium.

Comment éviter le contact avec l’aluminium ?

L'InVS (Institut de veille sanitaire en France) déclarait déjà en 2003 que « de nombreuses études montrent que l'aluminium peut être toxique pour les plantes, les animaux et l'homme ». Pourtant, l’aluminium continue de nous envahir quotidiennement. Notre média citoyen ouvrira un dossier participatif sur ce thème, pour relayer les études scientifiques réalisées, et proposer le geste alternatif et écologique.


En attendant, il est possible de se préserver de certains contacts avec l’aluminium :

  1. Eviter d’acheter des plats préparés qui risquent de contenir de l’aluminium sous forme d’additif, ou veiller à ne pas choisir des aliments dont les additifs portent l’appellation « E173 » en Europe ou aluminium métallique « Ca » au Canada ;
  2. Ne pas cuisiner avec du papier aluminium et préférer les ustensiles de cuisine en bois ;
  3. Utiliser des cosmétiques sans aluminium : de nombreuses gammes en proposent désormais.(Attention, la pierre d’alun, souvent présentée comme une alternative naturelle aux déodorants, contient de l’aluminium.)

Très utile : Page Facebook  "Quand l'aluminium nous empoisonne" de Virginie Belle, journaliste dans le domaine de la santé publique.

Peut-on se nettoyer des pollutions et métaux lourds ?

Nous ne prétendrons pas ici prescrire un traitement ou un régime. Mais quelques connaissances nutritives bien connues peuvent apporter des pistes intéressantes à approfondir.

Les compléments : Les compléments sont extrêmement importants en particulier les minéraux antagonistes des métaux, pour que ceux-ci se libèrent peu à peu et soient éliminés.

- Vitamine C (antioxydant aidant le corps à éliminer)
- Vitamine C œnologique en poudre blanche et infusion de cynorrhodon -
- Chlorure de magnésium (stimule le système immunitaire, antagoniste de l'aluminium) -nigari-
- Sélénium (précurseur de la glutathion, antagoniste du mercure)
- Pollen congelé

Tout complément reminéralisant est intéressant : Miso, Silice, Sérum de Quinton, Argile...

La chélation : Pour aider le corps à éliminer les métaux, et empêcher qu'ils se redéposent, il faut consommer des "chélateurs".

- Tout les types d'algues (et en particulier la chlorella).
- Aliments à composés soufrés - Chou, Ail -
- Pectine de pomme (mangez des pommes !)
- Vitamine C
- Charbon végétal activé


Aider à l'élimination ( les plantes médicinales) : Aubier de tilleul (infusion), Thym, Romarin, Sauge, Pissenlit, Chardon marie (alcoolature) en cure.

Quelque soit les méthodes, toujours vous faire assister d e votre médecin de famille ou d'un expert naturopathe.

 
(1). Cohorte publié par l’unité 330 de l’Inserm dans l’American Journal of Epidemiology. Le PAQUID est une étude française épidémiologique dont le but est d'étudier le vieillissement cérébral et fonctionnel des populations après 65 ans.

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Idealmag 46330 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte