Jusqu’à présent pour contrôler la qualité de nos fournisseurs d’accès à internet il fallait s’appuyer sur des solutions plus ou moins artisanales comme le traditionnel Speedtest ou les résultats du M-Lab, qui révélaient par exemple que Free était un mauvais élève.
On pourra dorénavant compter sur le renfort de l’ARCEP qui a confirmé la mise en place d’un dispositif visant à mesurer avec précisions les performances des opérateurs grâce à sept indicateurs bien spécifiques et représentatifs :
- Le débit descendant (download)
- Le débit montant (upload)
- Le temps moyen de chargement de pages web mesuré à partir d’un panel de sites préalablement sélectionnés
- La qualité de visionnage de vidéos en ligne d’après un panel de plateformes présélectionnées
- La vitesse de téléchargement en P2P
- Le temps de latence
- Le niveau de perte des paquets.
Si l’initiative est louable elle est toutefois l’objet de nombreuses critiques, notamment parce que les mesures seront effectuées par un prestataire de service choisi par le FAI audité. En plus de cette liberté de choix, il pourra également effectuer des optimisation en vu des tests.
Ou pas…
Des utilisateurs volontaires seront intégrés dans le processus afin de « vérifier la cohérence et la représentativité des mesures principales » assure l’Autorité. Mesures principales qui seront
réalisées à partir de lignes dédiées aux tests, dans un environnement technique et des conditions permettant d’assurer un haut niveau de comparabilité entre les opérateurs, et une représentativité suffisante de la variété des conditions techniques d’accès au réseau
Précise par ailleurs l’ARCEP
Si l’on en croit la décision publiée le 29 janvier, les premiers résultats arriveront au plus tard en décembre 2013.