Pas moins de 10 ans après le cultissime SimCity 4, Maxis se décide enfin à ressortir une de ses plus grosses licences des tiroirs. Cela nous donne SimCity (tout court), le tout nouveau City Builder tiré des esprits un peu dérangés des créateurs des Sims. Que vaut cette édition 2013 ? Pourquoi ressortir un nouvel opus alors que le dernier en date est encore très joué et adulé par les fans et une communauté encore bien active ? Peut-être parce qu’une concurrence bien réelle s’est installée depuis : CitiesXL ou encore Tropico (entre autre) se partagent le terrain depuis quelques années maintenant. SimCity, le maitre revient après un long moment d’absence, histoire de reconquérir son trône. Alors, le roi est-il de retour ?


Au commencement, il y avait …

Pour bien débuter le développement de votre cité, il faudra bien évidemment s’approvisionner en ressources naturelles. Abondantes sur certaines cartes, bien plus rares sur d’autres. L’eau et l’électricité demeurent les deux seules ressources essentielles afin de bien débuter la construction : en fouillant les alentours, et grâce à quelques outils de visuels fort pratique, vous pourrez repérer les différentes ressources présentes sur la map.

Grâce à un jeu de couleurs fort utile et compréhensible dès le premier coup d’œil, le joueur possède toutes les infos nécessaires pour placer de manière logique et organisée les différentes structures qui lui permettront d’extraire/produire les ressources dont il aura besoin. Le jeu proposera également de voir la valeur d’un terrain, la présence de pétrole brut, de minerai mais aussi la présence de criminels, de blessés/foyers infectés, le taux de pollution des sols et de l’air etc … Tous ces outils vous permettront d’évaluer la situation de votre ville avant même de commencer à la bâtir. Des outils diagnostics fort pratiques donc.
Des bâtiments en veux-tu en-voilà !


Les Sims, ces penseurs …
En tant que maire, vous aurez également accès à l’intégralité des pensées de vos habitants. N’importe quelle personnage à l’écran pourra être cliquable : on y retrouvera le nom de la cible, mais également sa profession et surtout son avis du moment : les impôts sont trop chers, il n’y a pas assez de commerce en ville ou tout simplement « je me sens bien dans cette ville ». Même si écouter vos Sims ne vous apportera pas grande satisfaction (leur humour toujours aussi peu convainquant est toujours de la partie), cela permettra de cibler les besoins de certains de vos habitants, pour peut-être éviter une future manifestation devant votre hôtel de ville. Loin d’être nécessaire sachant que des indications à l’écran, bien plus claires cette-fois, vous présentent clairement les besoins de votre ville et de ses occupants.

Cela dit, quelques Sims demanderont votre divine intervention afin de régler quelques problèmes en ville (pas de ramassage d’ordures pas exemple), ou tout simplement pour vous proposer une sorte de « contrat » : à la condition que vous remplissiez un objectif, vous verrez votre compte en bancaire grappiller quelques deniers supplémentaires. Au premier abord, cela n’est que pour gagner de l’argent : mais vous ferez plus tard le lien entre cette « aide » que vous avez apporté et le développement de quelques bâtiments, ou d’un quartier entier ! Comme dit plus haut, chaque action aura un impact direct sur votre ville.
Un jeu trop « auto-géré »

Pour faire court, Maxis n’a pas souhaité faire un jeu ultra poussé, mais bien un jeu accessible à tous, même pour les débutants dans le domaine du City Builder. A peine arrivé en ville pour la première fois, et le soft vous proposera un premier didacticiel (assez bien expliqué) qui permettra même à Papy et Mamy renfrognés de l’ordinateur de pouvoir s’atteler à la tâche. Une fois ceci-fait, vous serez jeté directement dans le menu principal du jeu pour endosser votre nouveau rôle de maire.
Interface et graphismes au top !
Mais ce côté « accessible » est aussi rendu possible grâce à l’interface très intuitive du jeu : vous ne cherchez jamais rien, tout est représenté sous forme d’icônes (que l’on reconnait au premier coup d’œil) et vous ne perdez jamais de temps à chercher telle ou telle fonction. L’interface est tellement simpliste et bien pensée que même Papy et Mamy (bis) s’y retrouveront. De plus, les différents outils de diagnostics et visualisations du terrain, ressources naturelles, criminalité etc … demeurent très accessibles et très compréhensibles pour n’importe quel joueur. SimCity est un vrai régale sur ce point.

Just A Big Map …
Mais voilà (car il y a un mais) : SimCity ne proposera malheureusement pas de maps gigantesques, et c’est un gros défaut pour un jeu de cet acabit. On aurait aimé de bien plus vastes espaces constructibles, surtout si vous souhaitiez prospérer grâce à une ville au monopole quasi démentielle sur le pétrole, l’événementiel, la haute technologie, le sport … et bien non ! Il faudra faire avec et vous spécialiser dans un domaine. La taille des villes n’est malheureusement pas upgradable, vous devrez donc vous contenter de ville de taille moyenne. En effet, vous trouverez très vite la map minuscule si vous continuez à accroitre votre expansion avec diverses activités. L’outil « Démolir » devient quasi-indispensable et vous ne pourrez pas vous enrichir davantage sans sacrifier quelques bâtiments « inutiles ».

L’autre aspect un peu controversé du jeu réside dans son DRM « Always Online » (toujours connecté) : impossible de lancer le mode solo, pour la simple et bonne raison qu’il n’en existe pas ! Maxis ayant pensé qu’un mode multijoueurs constant était une bonne idée, vous devrez sans cesse être connecté pour accéder à vos villes (tout étant stocké sur des serveurs distants). Bon, à part ce léger accrochage qui devrait en rebuter plus d’un, le multijoueurs du jeu est assez plaisant. Votre contrôlerez votre ville (comme si vous étiez en solo) mais ici, vous pourrez commercer, échanger ou encore aider vos coéquipiers situés dans la même région que vous. Trop de pompiers et la ville de votre voisin se fait ravager par un incendie meurtrier ? Pas de problème : vos pompiers iront de leur gré/plein gré l’aider et lui porter secours. Vous pourrez également entamer de grand travaux comme un aéroport internationale, afin d’attirer du tourisme de masse dans les villes. Autre point important lors de la création de votre partie : vous pourrez laisser votre région « ouverte » au monde, ce qui permettra à n’importe quel autre joueur, qu’il soit Anglais, Suédois ou Chinois de pouvoir partager ses ressources avec vous. Elle est pas belle la vie ?
Pour qui SimCity est-il destiné ? Les fans du City Builder classique adoreront sans aucun doute. Mais ce SimCity édition 2013 s’est ouvert les portes d’un public bien plus large, grâce à une interface très simple, intuitive et efficace. De plus, monter sa propre ville est un jeu d’enfant, la faire évoluer en est cependant un autre. Une ville qui prend vie sous nos yeux, l’interface au top, de très bons graphismes, un multi fun et sympathique Le DRM « Always Online », pas de mode solo (ni de sauvegardes des maps en local), trop simple pour les connaisseurs du genre, gestion et économie beaucoup trop simplifiées Test : SimCity
Pas moins de 10 ans après le cultissime SimCity 4, Maxis se décide enfin à ressortir une de ses plus grosses licences des tiroirs. Cela nous donne SimCity (tout court), le tout nouveau City Builder tiré des esprits un peu dérangés des créateurs des Sims. Que vaut cette édition 2013 ? Pourquoi ressortir un nouvel …
Vue d'ensemble des tests
Gameplay - 5.5
Bande Sonore - 5
Graphismes - 8
Prise en Main - 8
Ambiance / Immersion - 7
Durée de vie - 8
696.9
Résumé : Cette édition 2013 est un bon cru : fun, accessible et sympathique, SimCity se veut également orienté social, même si nous aurions aimé un mode "solo" digne de ce nom. On regrettera également des maps trop petites et un jeu trop assisté du début à la fin. Cela dit, impossible de s'y perdre grâce à son interface hyper-réussie et ses très jolis graphismes.
7
