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Critiques Séries : Jo. Saison 1. Episode 8. SEASON FINALE.

Publié le 30 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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Jo // Saison 1. Episode 8. The Catacombes.
SEASON FINALE


C'est sur une note étrange que j'achève mon visionnage de la première saison de Jo. Au fond, avec cet épisode j'ai découvert un Jo St Clair particulièrement différent, bien moins mou que d'habitude. Cela fait plaisir de voir Jean Reno énergique, passer des gens au dessus d'une balustrade, crier dans tous les sens, prendre les gens par le col, et être avide de se venger face à celui qui aurait bien pu assassiner sa jeune fille. Les choses sont assez bien fichues pourtant dans cet épisode, mais j'avais peur. Peur qu'au dernier moment, Jo ne sache pas comment faire pour que le téléspectateur que je suis soit réellement comblé. Je n'attendais rien de la part de la série non plus, mais pour un dernier épisode je n'ai pas été déçu. Les diverses interventions de Karyn par exemple, incarnée par Jill Hennessy, servaient bien plus dans cet épisode que toutes les précédentes réunies. Et puis il y a aussi Bayard qui va avoir une place toute trouvée dans l'épisode. Je trouve que c'est même le meilleur personnage de la série.
Il a su évoluer avec les épisodes au fur et à mesure. C'est d'ailleurs l'une de ses plus grandes forces. Et je suis ravi de voir qu'ils ne laissent pas tomber leur idée de développer quelque chose autour de sa relation avec Jo. Cette fois il va devoir s'occuper d'Adele, la fille de Jo St Clair et lui signifier d'être prudente. Par ailleurs, le meurtre de la semaine n'était pas ce que la série a pu trouver de plus passionnant mais le décor, les Catacombes parisiennes, unique, était aussi une bonne idée. Je préfère voir les catacombes, que l'on ne voit pas souvent, plutôt que des choses déjà vu milles fois comme la Tour Eiffel ou encore l'Arc de Triomphe. Mais je sais pertinemment que c'était aussi le but de Jo, la série. De nous montrer Paris sous toutes ses coutures et surtout les plus connues pour que le tout se vende surement mieux à l'international. Bref, l'épisode parvient aussi à instaurer une sorte de tension assez agréable autour du héros. Il est associé à l'histoire que l'épisode développe avec justesse et efficacité.

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On doit beaucoup aussi au talent de Jean Reno dans cet épisode. Celui ci s'en sort bien mieux dans les séquences où on le met à rude épreuve que dans les épisodes où le personnage rumine dans son coin avec ses petits cailloux blancs. Tout ce qui a été fait dans l'épisode précédent (comme la plainte pour vol) revient donc à la surface pour mieux finir la saison. En beauté ? Si l'on regarde le reste des épisodes, oui c'est bel et bien le cas. Pourtant, la scène d'introduction était assez mauvaise. J'ai même rigolé. C'est tellement mal mis en scène. Mais l'on ne peut pas vraiment demander à Jo d'être une série particulièrement soignée. Cet épisode, laissé à Sheree Folkson (Hit & Miss) parvient cependant à installer la froideur de l'univers par des couleurs pâles et grisâtres. Par ailleurs, l'épisode était signé par Diana Son à qui l'on doit des épisodes de Blue Bloods et même de SouthLAnd. Comme quoi, parfois les français peuvent produire des trucs avec de jolis noms derrière.
Note : 6/10. En bref, plus nerveux, l'épisode parvient à installer un univers plus plaisant au milieu d'une série toujours aussi pâle et médiocre.


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