New York, Unité Spéciale // Saison 14. Episode 18. Legitimate Rape.
La grande question que pose cet épisode de SVU était très passionnante. J'ai trouvé que les scénaristes ont trouvé un moyen de rendre cette affaire à la fois originale et surtout
intelligente dans le sens où elle nous apprend quelque chose. En effet, j'ai appris dans cet épisode qu'un violeur peut demander la garde de l'enfant qu'il peut avoir eu avec une femme qu'il a
violé. C'est autorisé dans certains Etats américains et dans la législation new-yorkaise, rien ne l'interdit. SVU utilise donc encore une fois une partie des trous dans la loi
américaine pour créer toute une histoire autour. J'ai donc bien aimé cette histoire de viol qui tourne rapidement en procès. En effet, une reporter sportive accuse son caméraman de l'avoir violée
pendant près d'un an. L'équipe et l'ADA Barba tentent donc de faire condamner le violeur mais les choses ne sont pas aussi simple. Olivia a toujours eu beaucoup d'empathie pour
les victime de viol. Elle sait très bien ce que c'est, elle est l'enfant d'un viol. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le moment où Rick demande à Olivia s'il est déjà arrivé que des femmes tombent
enceinte pendant un viole et veulent garder le bébé.
Quand l'on connait l'histoire de la série, on connait le passé de la série et surtout le passé d'Olivia. J'ai donc bien aimé ce petit clin d'oeil au passé, sans pour autant que la série ne nous
informe réellement qu'il s'agit d'un clin d'oeil fait à Olivia. Le détachement de la série vis à vis de ses diverses saisons reste assez entier. Ce qui est dommage la plupart du temps que l'on ne
revienne pas sur le passé et que l'on fasse alors des connexions diverses entre les personnages. L'occasion était aussi intéressante pour que l'avocat de Rick soit lui même. Il a donc choisi de
se défendre lui même devant le jury et de poser lui même les questions. Encore un bon moyen de faire quelque chose d'original. Je ne sais pas vraiment ce qu'il aurait fallu attendre de
SVU dans d'autres circonstances. Rick Purcell était incarné par un David Marciano (The Shield) plus cinglé que jamais. J'ai donc bien aimé que
l'on mette le personnage dans cette situation. D'autant plus que la violée de l'épisode, Avery Jordan, était également bien incarnée par Lauren Cohan (que les fans de The
Walking Dead reconnaissent sous le nom de Maggie).

Note : 8/10. En bref, un très solide épisode judiciaire. Original d'un côté et prenant de l'autre.