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Transition énergétique

Publié le 30 mars 2013 par Dedu

Baril-001.jpgLe Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (MEDDE) a engagé le débat sur la transition énergétique, véritable enjeu pour le développement économique futur de notre pays.

Comme le souligne Oil Man, "Socle de connaissance" présente, parmi d'autres éléments, le fameux "Pic pétrolier" (moment à partir duquel les nouvelles ressources découvertes seront inférieures à la consommation annuelle) ; mais pour ce dernier manière trop optimiste.

Ce sujet est depuis longtemps conflictuel. En effet, nombreux sont ceux, y compris parmi les experts énergétiques mondiaux, à remettre en cause les modalités de calcul des "réserves" de pétrole. L'enjeu n'est pas de savoir si nous disposons d'assez de pétrole : nous en avons trop par rapport au risque climatique ! L'enjeu est en fait double et contradictoire :

  • D'un côté les majors (notamment) pétrolières doivent prouver à leurs actionnaires qu'ils disposent de réserves permettant encore de nombreuses années d'exploitation ... Elles visent aussi à sécuriser les consommateurs dans leurs modes de consommation (et les garder captifs).
    Par là même, elles favorisent la poursuite de la dynamique d'émission de CO2 et donc le changement climatique.
  • D'un autres côté, l'accélération de la consommation épuisent de plus en plus vite les stocks et génère des tensions sur le marché du pétrole. Ces dernières favorisent un accroissement des prix, rentabilisant l'exploitation de nouvelles sources d'approvisionnement (pétroles non conventionnels, puits profonds ...).
    Mais ces hausses de prix favorisent aussi le déploiement de solutions alternatives (énergies renouvelables ...).

Or, les experts "contradicteurs" pensent que le "Pic pétrolier" a été atteint vers 2012. Les données actuelles seraient faussées par des projections optimistes, si ce n'est fantaisistes des majors pétrolières, concernant tant les réserves identifiées exploitable (actuellement ou à l'avenir) que les réserves non encore identifiées. Pour eux, c'est aussi par un manque de volonté politique, celui que Oil Man reproche au MEDDE, que ces calculs ne sont pas révisés pour refléter correctement la réalité.


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