On a profité de ce week end Pascal pour reconnaitre une partie du parcours de l’Ultra Draille. Au programme la montée depuis Pégairolles de Buèges vers Peyré Martine, descente vers Saint Jean de Buèges et enfin remontée sur la Séranne par la combe belle.
5h45 avec le changement d’heure, ça fait tôt pour se réveiller. Mais j’essaie de me dépêcher pour retrouver mon copain Stéph qui partagera avec moi l’ultra draille le jour J. Avec 15min de retard je ne fais pas mon malin et nous partons de la base de vie de Pégairolles. S’en suit une petite descente histoire de se mettre en jambe avant d’attaquer la montée vers Peyre Martine. Nous traversons le Méjanel et c’est parti pour la montée. ça monte progressivement, il faudra y aller molo le jour de la course, on sortira le bâtons sur cette partie pour s’économiser pour la montée suivante.
La montée en S est composée de pierres roulante, donc attention aux appuis. Au fil de la montée un paysage grandiose se découvre derrière nous. Et une fois en haut après 550D+ on profite du paysage mais pas trop longtemps car le vent souffle fort ce matin.
Nous repartons le long de la Séranne, ici il faudra faire encore plus attention aux appuis, entre pierres, racines, boue et très peu de visibilité dans cette végétation touffue la chute peu arriver rapidement surtout après 50km.
La descente vers Saint Jean de Buège a été labourée par les sangliers, la encore la prudence est de mise. La descente ne tape pas trop et la pente reste raisonnable.
A Saint Jean de Buège il faudra bien reprendre des forces avec du solide, mais Stéph me conseille de ne pas perdre trop de temps sur cette base de vie pour ne pas se refroidir pour la montée vers Roc Blanc qui est bien costaud. Alors le jour J ça sera faire le plein et on s’en va.
L’ascension vers Roc Blanc commence très fort, la pente brule les cuisses et les bâtons ne seront pas de trop. Je suis content de reconnaitre cette partie histoire de bien apprécier la difficulté. On est totalement à l’abris du vent, si les soleil est de la partie on risque de bien souffrir à cet endroit. La deuxième partie de la montée s’avale sans soucis, la clé c’est vraiment de réaliser le début avec prudence pour ne pas subir toute la montée.
En haut nous décidons de faire demi tour, je me suis planté dans l’évaluation distance et Roc Blanc ça sera pour une prochaine fois, les enfants nous attendant pour la chasse aux oeufs.
Dans un mois et vingt jours nous y serons, d’ici la on continue notre préparation ardemment.
Trace disponible sur tracedetrail.fr : http://tracedetrail.fr/index.php/trace/trace/356