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Ghana, comment eviter les embouteillages avec les réseaux sociaux

Publié le 03 avril 2013 par Busuainn_ezilebay @BusuaInn_Ezile

Lu sur Jeune Afrique


 Par Jeune Afrique Diminuer la taille du texte Augmenter la taille du texte Imprimer Envoyer  Des embouteillages à Accra, au Ghana, le 13 février 2013Des embouteillages à Accra, au Ghana, le 13 février 2013 © AFP Faute d’infrastructures adaptées à l’explosion du nombre de véhicules, les routes des grandes villes africaines sont quotidiennement congestionnées. Recemment fondée, la plateforme Jamless utilise les réseaux sociaux pour informer en temps réel de l'état du trafic à Accra, au Ghana. Mais d'autres initiatives similiaires existent sur le continent.
Mardi 26 mars, un Ghanéen partage sur Twitter la photo d’une route d’Accra, embouteillée « aussi loin que les yeux peuvent voir ».
Traffic as far as the eyes can see on a sunny day. #Kaneshie #Accra #Ghana #Traffic #Market @ Kaneshie… instagram.com/p/XUOrC0j9fL/ — Theophilus Mensah (@ofoli_kwei) 26 mars 2013

Comme lui, ils sont nombreux à utiliser les réseaux sociaux pour communiquer des informations sur le trafic de la capitale ghanéenne. Pour les regrouper, Guillaume Boniface, ancien commercial d’une société française, a monté Jamless. Dans un premier temps, simple fil Twitter, la société propose désormais un mini-site interactif permettant de visualiser les bouchons en direct.
La plateforme peut également envoyer des informations par texto aux utilisateurs. « Jamless vous donne l'état de la circulation dans le quartier d'Accra où vous vous trouvez et vous indique des itinéraires alternatifs à emprunter s'il y a des ralentissements », explique Iddrisu Mohammed, gérant du réseau d'informateurs de la société.
Ghana, comment eviter les embouteillages avec les réseaux sociaux Aperçu du mini-site Jamless.com
Car pour obtenir des données précises et fréquemment actualisées, le dispositif s’appuie sur un réseau d’informateurs rétribués. Avoir un téléphone mobile et passer ses journées sur les artères d'Accra sont les deux critères pour faire partie de cette brigade particulière. Avant Jamless, « les gens s'informaient sur la circulation via des amis, le journal et souvent la radio », explique M. Mohammed. Mais leurs informations n'étaient pas actualisées en temps réel.
Pour trouver de nouveaux indicateurs, le gérant du réseau arpente lui aussi les rues de la ville. Si un informateur envoie des données sur le trafic à Jamless toutes les 20 minutes, il peut gagner environ 20 euros par mois, parfois plus, estime M. Mohammed. Les vendeurs de rues sont sa cible privilégiée. « Je recherche ceux qui sont à un point fixe », explique-t-il, comme les marchands de cartes de téléphone ou de fruits le long des rues les plus animées. « Ils sont là tous les jours de la semaine ».
Jamless devrait bientôt augmenter son offre. Guillaume Boniface est en contact avec les compagnies ghanéennes de téléphonie mobile et il prépare un site Internet qui sera lancé dans les prochains mois. Pour le moment tout reste gratuit pour les utilisateurs du service. Ailleurs en Afrique de l’Ouest, d’autres initiatives du même genre existent. 
À Lagos, deuxième plus grande ville d'Afrique après le Caire, connue pour ses « go-slows » interminables, Giditraffic donne des informations sur le trafic routier à ses quelque 50 000 abonnés sur Twitter. En Côte d'Ivoire, les automobilistes envoient des informations via Twitter, Facebook ou par texto au site Internet Civroute pour signaler les artères congestionnées d'Abidjan. (Avec AFP)
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