L’Australie, troisième exportateur mondial d’uranium, a autorisé mardi 2 avril l’ouverture d’une mine de ce métal nécessaire à la production d’énergie nucléaire.
Située à 30 kilomètres au sud-est de la localité du même nom, le projet de Wiluna de Toro Energy concerne la première mine d’uranium de l’ouest australien, région riche en ressources naturelles (telles que le minerai de fer ou le gaz). Tony Burke, ministre de l’Environnement, vient de donner son approbation « après une évaluation rigoureuse en matière d’environnement » à ce projet comprenant deux puits de mine ainsi qu’une usine de transformation.
« Les agences spécialisées ont fourni des recommandations pour s’assurer que les propositions soient conformes aux critères les plus élevés dans le monde pour l’extraction d’uranium, et que les risques en matière d’environnement, notamment pour les radiations, les nappes phréatiques ou les étendues d’eau à la surface, soient gérées de manière acceptable » a déclaré à la presse M. Burke.
Malgré le fait qu’elle ne possède pas de centrale nucléaire sur son territoire, l’Australie possède un sous-sol riche en uranium, dont elle est, après le Kazakhstan et le Canada, un producteur mondial majeur. Ses exportations de 6888 tonnes de concentré d’oxyde ont rapporté, en 2010, près de 600 millions de dollars au gouvernement australien.