Allongée alanguie, je rêve de nuits douces et coquines
De mains caressantma peau dans un décor de ruines
Des orgies romaines ne subsistent que ces pierres marbrées
Vestiges des temps où la sexualité se vivait dans l’excès
Mais sur le grand damier de la vie, un jour je t’ai rencontré
Ton ébène s’est jouée de mon ivoire et tu m’as ensorcelée
Tu me tiens désormais précieusement au creux de ta main
Où j’attends que tu t’invites dans le creux de mes reins
Pour embraser ma nuit trop calme d’un rouge si flamboyant
Qu’il réveillera alors le feu et les passions des anciens temps