Magazine

Etre entrepreneur, c’est être visionnaire !

Publié le 25 octobre 2012 par Ismael72 @MarketingCom

J’invite aujourd’hui Sébastien Auger, le créateur de Business Réaction. Business Reaction accompagne les créateurs d’entreprise dans la concrétisation de leur projet en structure viable. Dans cet article, Sébastien explique l’importance de l’étape qui permet de passer de l’idée au projet concret.
 

J’ai une idée ! Et si [….?]

Ça commence souvent de cette façon : une idée, une intuition d’un nouveau produit, une compétence ou d’un service que l’on pourrait mettre sur le marché et en faire commerce…
 
On laisse alors travailler son imaginaire, on façonne son idée, son concept comme on voudrait qu’il apparaisse idéalement. On se prend à rêver d’un succès commercial, de carnets de commandes remplis, ou pourquoi pas d’une reconnaissance médiatique.
 
Beaucoup d’entreprises sont nées de cette part de rêve, mélange d’envie de bien faire et de prospérer sur sa création. Cet état quelque peu euphorique peut durer quelques heures, quelques jours… parfois plus.
 

Premières questions et retour sur Terre

Très vite vont arriver pêle-mêle pléthore de questions pratiques, économiques, financières qui vont se charger d’éloigner sensiblement le rêve pendant un temps ; ce rappel à la réalité peut être vécu de plusieurs manières et va peser sur la réflexion selon les tempéraments :
 

  • Le posé, le pragmatique. De loin la meilleure des positions, qui ne cherche pas à occulter les risques et dose le pour et le contre pour savoir si il est pertinent de transformer l’idée en projet. Défaut : le risque de perdre un peu de « folie » dans le concept initial, et donc d’ambition.
  • L’ambitieux insouciant : faire fi des difficultés, contourner les risques et avancer en bombant le torse et se dire que quoi qu’il arrive on parviendra à ses fins… Avantage : démonstration de volontarisme qui peut s’avérer séduisant… mais gros défaut : ne pas apparaître réaliste peut largement compromettre le projet, et même le rendre caduc. Donc, un besoin de cadrage régulier pour canaliser cette fougue créatrice est nécessaire. Encore faut-il que ce soit compris et accepté par l’intéressé(e).
  • L’hésitant, le sceptique. Il a eu une idée, mais dès l’apparition des premières contraintes il fera machine arrière, jusqu’à enterrer un projet naissant qui ne sera pas forcément mauvais. Ce genre d’attitude ne laisse pas augurer d’une réelle vocation pour l’entreprenariat. A moins qu’il manque simplement d’assurance et qu’il ait besoin qu’on mette d’avantage en lumière son talent, ses compétences et ses idées jusqu’à ce qu’il accepte la difficulté comme un paramètre normal et courant.

 
On pourrait encore énumérer d’autres comportements lors de cette phase transitoire. Ce qui est sûr, c’est que beaucoup d’idées s’évaporent d’elles-mêmes, soit parce que ce n’est pas le bon moment pour son concepteur, soit… parce que ce n’est pas la bonne vision.
 

entrepreneur visionnaire Etre entrepreneur, c’est être visionnaire !

 

La bonne vision, c’est surtout l’art de passer du virtuel au réel

Une fois passé le cap du passage de l’idée au projet, reste à fixer les étapes qui devront aboutir à la création. Le danger, c’est l’éparpillement, source d’essoufflement et de démotivation. La solution : la rigueur, s’imposer de respecter un « timing », de poser de manière réfléchie chaque pièce du puzzle qui, une fois assemblées, devront apporter du crédit et du poids pour séduire les investisseurs, les partenaires… mais aussi les futurs clients !
 
Combien voit-on de projets souffrir d’un manque de clarté parce que le créateur n’a pas su entamer une réflexion suffisante sur le fond, les moyens, les cibles de clientèle, le marché… et donc, finalement, d’un manque de vision. Exemple concret : Lors de la construction d’un Business Plan, combien s’essaient à le rédiger avant même de construire leur dossier financier ? Or, on commente les moyens que l’on se donne avec un prévisionnel que l’on a réalisé a posteriori, avec l’étude de marché qui étaye les chiffres-clés du chiffre d’affaires que l’on peut raisonnablement espérer. Et non l’inverse, au risque de ne pas paraître crédible.
 
Ne pas opposer les moyens et le but à atteindre, marier les points forts et les points de vigilance tout en conservant l’ambition de son idée initiale : Tout cela réclame que l’entrepreneur soit… visionnaire !


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Ismael72 296 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte