The bells of St John
Saison 7, Episode 6
Diffusion vo: BBC 1 – 30 mars 2013
Le docteur est à la recherche de Clara et c’est l’internet moderne qui va les réunir, un internet amateur de cervelles humaines grâce aux connexions Wi-Fi …
C’est reparti pour un docteur tout beau, presque tout neuf, tout rhabillé avec un générique tout bizarre, un Tardis encore relooké et une nouvelle compagne dynamique Clara Oswald for the win ! Oswin ! (Bon courage la vf).
L’épisode offre plutôt un bon point de départ pour les petits nouveaux. Le docteur y est bien présenté, même si il détaillera plus tard le bigger inside, les deux coeurs et les 27 cerveaux, un chiffre un tantinet exagéré. De même Clara apparait comme toute neuve ou presque puisque c’est une troisième version du personnage mort deux fois qui entre dans la série. Et c’est une version bien sympathique, dynamique et active, rappelant un peu l’arrivée de Martha en saison 3. C’est une femme qui n’hésite pas à prendre les choses en mains et peut s’avérer un bon complément au docteur, une véritable aide et pas une simple amoureuse qui joue à la princesse Peach un peu trop souvent. Bon, il faut juste espérer deux choses: Que Clara ne se perde pas au fur et à mesure telle Martha et que Moffat, notre showrunner vénéré ou détesté, parte moins dans ses délires de conspirations mystico-mystérieuses. Je ne dis pas qu’il ne faut pas de mystères mais il faut que ceux-ci soient moins tarabiscotés et mieux répartis sur les épisodes de la saison.
En fait, j’ai vraiment bien aimé cette reprise parce que je lui ai trouvé un air du Who période RTD. C’était pas prise de tête, c’était drôle, c’était avec de l’action. Et on a retrouvé ce docteur qui laisse une chance au méchant du jour avant de le condamner. Le coté sombre est toujours là mais il ne plombe pas l’épisode. Le docteur agit de façon dure mais plus méchante. On n’est plus dans une zone tellement grise qu’on se demande si les méchants ne sont pas en fait plus gentils que le mec qui aime que Rory meure tous les deux épisodes quand il ne le laisse pas croupir en centurion pendant deux millénaires pendant que lui il drague la fille de sa compagne dans une sorte d’inceste timey winey.
Ici, la great intelligence est clairement positionnée comme le méchant méchant et le docteur comme le gentil. Je préfère ce docteur là, plus léger mais sachant être dur quand il le faut et des méchants cruels comme il le faut. Le plan de l’effacement des employés est juste une horreur quand on découvre la vieille qui a regressé à l’âge de petite fille.
Bon, après, tout n’est pas non plus parfait. L’histoire reste quand même très simpliste, peut-être trop pour certains et l’intro de Clara se fait un poil trop vite (son acceptation des origines du docteur qui passe quand même pour un sacré sociopathe pervers en se pointant en tenue de moine puis en la mettant au lit avant de planter la blue box devant chez elle après avoir pris pleins de messages pour elle et le final « oh ben je voudrais bien voyager mais bon, mes obligations toussa toussa. » « Pas de problème, tu peux aller où tu veux et être de retour pour l’heure du thé » « ok, on va où alors ? »), les références sont parfois très lourdes (ou manquant de subtilité) et la réalisation a eu un peu tendance à me piquer beaucoup la rétine. Ce n’est pas parce que les américains mettent des fonds verts dégoutants partout que les anglais doivent faire pareil.
Bref, 8/10
Un bon retour pour le docteur, bien rythmé, fun, avec de la bonne action et deux personnages bien caractérisés et fonctionnant bien ensemble. C’est prometteur pour la suite. Peut-etre qu’après 2 ans et demi de brouillons, Moffat va être capable de pondre un docteur me convenant ^^